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Vivendi débourse 700 M€ pour Gameloft. (logo Gameloft)
FRANCE. Vivendi s’empare de Gameloft après une OPA (offre publique d’achat) hostile lancée mi-février 2016 et clôturée le 27 mai 2016. Vincent Bolloré, PDG de Vivendi, va débourser 700 M€ pour le rachat de ce créateur de jeux vidéo sur mobile.
Il s’assure ainsi le contrôle de 47% des parts du capital de Gameloft, le double de la famille Guillemot, fondatrice de la société (21%). Vivendi a pu arriver à ce pourcentage avec l’aide du fonds Amber capital, troisième actionnaire de Gameloft.
Cette acquisition s’inscrit dans la volonté de Vincent Bolloré d’être présent dans les secteurs du multimédia, du cinéma avec Canal+, d'Internet avec Dailymotion ou dans la musique avec Universal.
Pourtant, le groupe vendait voici trois ans le leader des jeux vidéos, Activision pour 6 mrds€. La différence entre les deux acteurs réside dans le fait que Gameloft se spécialise dans l’édition de jeux sur mobiles et non sur consoles et ordinateurs comme Activision.
De plus, Ubisoft, fondé par les frères Guillemot, demeure le réel enjeu de Vivendi, car il s’agit du leader français des jeux vidéo. Et si Vincent Bolloré veut ajouter ce secteur à sa palette de services, il lui faudra aussi racheter Ubisoft dont il détient déjà 17,6%.
La bataille entre Vivendi et les frères Guillemot fait rage depuis le mois de mars 2016. La fratrie a d’abord déposé un recours auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour dénoncer l’OPA, puis auprès de la cours d’appel de Paris. Ces derniers refusent tout rachat par la société de Vincent Bolloré. Si le combat pour Gameloft s’avère perdu d’avance, il n’en est pas de même pour Ubisoft où la présence de la famille Guillemot reste plus importante.
Gameloft a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 256 M€ dont 96% à l’étranger. La PME compte 7 000 salariés.
Lire aussi :Vivendi regarde vers le sud
Il s’assure ainsi le contrôle de 47% des parts du capital de Gameloft, le double de la famille Guillemot, fondatrice de la société (21%). Vivendi a pu arriver à ce pourcentage avec l’aide du fonds Amber capital, troisième actionnaire de Gameloft.
Cette acquisition s’inscrit dans la volonté de Vincent Bolloré d’être présent dans les secteurs du multimédia, du cinéma avec Canal+, d'Internet avec Dailymotion ou dans la musique avec Universal.
Pourtant, le groupe vendait voici trois ans le leader des jeux vidéos, Activision pour 6 mrds€. La différence entre les deux acteurs réside dans le fait que Gameloft se spécialise dans l’édition de jeux sur mobiles et non sur consoles et ordinateurs comme Activision.
De plus, Ubisoft, fondé par les frères Guillemot, demeure le réel enjeu de Vivendi, car il s’agit du leader français des jeux vidéo. Et si Vincent Bolloré veut ajouter ce secteur à sa palette de services, il lui faudra aussi racheter Ubisoft dont il détient déjà 17,6%.
La bataille entre Vivendi et les frères Guillemot fait rage depuis le mois de mars 2016. La fratrie a d’abord déposé un recours auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour dénoncer l’OPA, puis auprès de la cours d’appel de Paris. Ces derniers refusent tout rachat par la société de Vincent Bolloré. Si le combat pour Gameloft s’avère perdu d’avance, il n’en est pas de même pour Ubisoft où la présence de la famille Guillemot reste plus importante.
Gameloft a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 256 M€ dont 96% à l’étranger. La PME compte 7 000 salariés.
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