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Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi. (Photo Vivendi)
ITALIE. Bruxelles a autorisé mardi 30 mai 2017 la prise de contrôle de Telecom Italia par Vivendi. La Commission européenne émet toutefois une condition, la multinationale française doit céder la participation de Telecom Italia dans Persidera. Une clause acceptée par Vivendi.
Telecom Italia fournit des services vocaux et des services de données au moyen de technologies mobiles et fixes. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 19,03 mrds€ en 2016.
Filiale de Telecom Italia, Persidera est un opérateur de réseau dont le chiffre d’affaires atteint les 80 M€. Pour la Commission européenne, si Vivendi avait gardé ses actifs chez Persidera, le spécialiste de la communication aurait bénéficié d'une position dominante et aurait pu augmenter les prix facturés aux chaînes de télévision pour l’accès aux réseaux terrestres numériques.
Grâce à cet accord, « la Commission est parvenue à la conclusion que l’opération envisagée ne restreindrait pas le jeu de la concurrence dans l’espace économique européen », selon le communiqué de presse de Bruxelles.
Vivendi a obtenu le 4 mai 2017 les deux tiers des sièges du conseil d’administration de Telecom Italia.
L’Autorité italienne de la communication (AGcom) avait accusé en avril 2017 Vivendi de violer la loi italienne en raison de sa double participation dans Telecom Italia et Médiaset. Elle lui a laissé douze mois pour se mettre en conformité et abandonner une partie de ses actions dans l’un ou les deux géants italiens. Cet avertissement était assorti d’une amende comprise entre 2 et 5% du chiffre d’affaires de Vivendi (10,8 mrds€).
Le groupe français avait alors répondu qu’il envisageait « toute action judiciaire appropriée pour assurer la protection de ses intérêts ».
Telecom Italia fournit des services vocaux et des services de données au moyen de technologies mobiles et fixes. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 19,03 mrds€ en 2016.
Filiale de Telecom Italia, Persidera est un opérateur de réseau dont le chiffre d’affaires atteint les 80 M€. Pour la Commission européenne, si Vivendi avait gardé ses actifs chez Persidera, le spécialiste de la communication aurait bénéficié d'une position dominante et aurait pu augmenter les prix facturés aux chaînes de télévision pour l’accès aux réseaux terrestres numériques.
Grâce à cet accord, « la Commission est parvenue à la conclusion que l’opération envisagée ne restreindrait pas le jeu de la concurrence dans l’espace économique européen », selon le communiqué de presse de Bruxelles.
Vivendi a obtenu le 4 mai 2017 les deux tiers des sièges du conseil d’administration de Telecom Italia.
L’Autorité italienne de la communication (AGcom) avait accusé en avril 2017 Vivendi de violer la loi italienne en raison de sa double participation dans Telecom Italia et Médiaset. Elle lui a laissé douze mois pour se mettre en conformité et abandonner une partie de ses actions dans l’un ou les deux géants italiens. Cet avertissement était assorti d’une amende comprise entre 2 et 5% du chiffre d’affaires de Vivendi (10,8 mrds€).
Le groupe français avait alors répondu qu’il envisageait « toute action judiciaire appropriée pour assurer la protection de ses intérêts ».