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Patrick Castello (CGT Réparation Navale) comprend l'attitude des salariés d'UNM mais condamne l'agression physique. (Photo NBC)
FRANCE. Une cinquantaine de salariés de l’entreprise de réparation navale Union Naval Marseille ont investi, mardi 17 mars 2009 vers 10h00, le siège du Grand Port Maritime de Marseille et provoqué de violents incidents « portes enfoncées, tableaux arrachés des murs, fumigènes dans les couloirs, meubles renversés, portes vitrées brisées... », relève la direction du port.
Le directeur général adjoint, Jean-Pierre Billat, qui a tenté de les calmer, s’est vu jeter au visage des cagettes de sardines et d’oursins.
Jean-Claude Terrier, Président du Directoire du GPMM en déplacement à Paris au moment des faits, s’est fortement élevé contre ces pratiques violentes et a décidé de poursuivre les agresseurs en justice.
Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports, condamne lui aussi "avec la plus grande fermeté l’agression inacceptable, dont a été victime le Directeur Général-Adjoint du Grand Port Maritime de Marseille et les dégradations du siège du Port, par des personnes extérieures à l’établissement". Il rappelle que "Le Grand Port maritime avait organisé lundi matin (ndlr 16 mars 2009) un conseil de surveillance exceptionnel, au cours duquel la question de l’avenir de la réparation navale marseillaise avait été abordée, bien que n’étant pas directement impliqué dans la cessation d’activité de l’UNM. Le conseil d’administration avait réaffirmé à l’unanimité sa volonté de développer l’activité sur les bassins-est du Port."
Le directeur général adjoint, Jean-Pierre Billat, qui a tenté de les calmer, s’est vu jeter au visage des cagettes de sardines et d’oursins.
Jean-Claude Terrier, Président du Directoire du GPMM en déplacement à Paris au moment des faits, s’est fortement élevé contre ces pratiques violentes et a décidé de poursuivre les agresseurs en justice.
Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports, condamne lui aussi "avec la plus grande fermeté l’agression inacceptable, dont a été victime le Directeur Général-Adjoint du Grand Port Maritime de Marseille et les dégradations du siège du Port, par des personnes extérieures à l’établissement". Il rappelle que "Le Grand Port maritime avait organisé lundi matin (ndlr 16 mars 2009) un conseil de surveillance exceptionnel, au cours duquel la question de l’avenir de la réparation navale marseillaise avait été abordée, bien que n’étant pas directement impliqué dans la cessation d’activité de l’UNM. Le conseil d’administration avait réaffirmé à l’unanimité sa volonté de développer l’activité sur les bassins-est du Port."
La CGT condamne l'agression physique
Interrogé sur les raisons d’une telle poussée de violence, Patrick Castello, secrétaire général CGT de la réparation navale, a condamné l’agression physique contre le dirigeant de l’établissement tout en précisant que la réaction des salariés d’UNM était « une réponse à ce qu’ils avaient lu dans la presse le matin même concernant la volonté du port de louer les formes de radoub directement aux armateurs ». Et d’ajouter : « les salariés se sentent exclus, ils vont recevoir leurs lettres de licenciement le 20 mars».
Le Conseil de Surveillance du GPMM s’était réuni la veille, lundi 16 mars, en séance exceptionnelle pour étudier l’avenir des bassins de Marseille suite, notamment, à la liquidation de l’Union Naval Marseille. Le GPMM avait annoncé qu’il « participerait à la recherche active d’un repreneur industriel pour cette activité indispensable au port de Marseille Fos ».
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