
Elisabeth Borne va devoir discuter compensation avec le groupe Vinci (photo : Ministère de la Transition écologique et solidaire / A.Bouissou/Terra
Voir aussi
-
L'Autorité palestinienne demande à ses ressortissants de ne pas voyager à partir des aéroports israéliens.
-
Un été difficile pour le transport aérien
-
Le nouvel aéroport international égyptien sera mis en service en juillet 2022
-
Olympia Odos emporte l'extension de l'autoroute Athènes-Corinthe-Patras
-
Lancement de deux appels d'offres pour des éoliennes flottantes en France
FRANCE. "Nous ne sommes a priori pas d'accord sur les montants, mais nous prendrons nos responsabilités sur ce dossier." Interrogée sur la candidature du groupe Vinci à la reprise des parts de l'Etat français détenues dans ADP (Aéroports de Paris), dimanche 14 avril 2019 sur la chaîne de télévision France 3, Elisabeth Borne a aussi évoqué le cas de Notre-Dame-des Landes.
Et quand la ministre française des Transports compare les prétentions financières du groupe de BTP en compensation de l'abandon du projet de cet aéroport mort-né, avec la somme que l'Etat envisage de lui verser, le gap s'avère vraiment large : "ils ont parlé de quelques centaines de millions d'euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines."
En Décembre 2010, Vinci gagnait l'appel d'offres pour la conception, le financement, la construction et l'exploitation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, situé en Bretagne, près de Nantes. Malgré une déclaration d'utilité publique obtenue en avril 2017, la plate-forme prévue depuis 1963 pour couvrir le Grand Ouest de la France (choix de Notre-Dame-des-Landes en 1968) est resté un projet mort-né. Face aux oppositions et à l'occupation du site, Edouard Philippe, Premier ministre français, a tranché en janvier 2018 en décidant d'abandonner sa construction pour lui préférer une extension et la modernisation de l'aéroport de Nantes-Atlantique.
Quant à savoir si Vinci serait un bon candidat pour la reprise d'ADP, Elisabeth Borne se contente de répondre que "c'est effectivement un groupe qui a une grande expérience portuaire (...) Mais il y en a d'autres, et évidement cela ne va pas se faire comme ça de gré à gré, il y aura une consultation pour choisir le meilleur candidat."
Le groupe Vinci (43,5 mrds€ de chiffre d'affaires dont 1,6 mrd€ pour son activité de concessions aéroportuaires) gère actuellement quarante-six aéroports dans douze pays, dont douze en France.
Et quand la ministre française des Transports compare les prétentions financières du groupe de BTP en compensation de l'abandon du projet de cet aéroport mort-né, avec la somme que l'Etat envisage de lui verser, le gap s'avère vraiment large : "ils ont parlé de quelques centaines de millions d'euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines."
En Décembre 2010, Vinci gagnait l'appel d'offres pour la conception, le financement, la construction et l'exploitation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, situé en Bretagne, près de Nantes. Malgré une déclaration d'utilité publique obtenue en avril 2017, la plate-forme prévue depuis 1963 pour couvrir le Grand Ouest de la France (choix de Notre-Dame-des-Landes en 1968) est resté un projet mort-né. Face aux oppositions et à l'occupation du site, Edouard Philippe, Premier ministre français, a tranché en janvier 2018 en décidant d'abandonner sa construction pour lui préférer une extension et la modernisation de l'aéroport de Nantes-Atlantique.
Quant à savoir si Vinci serait un bon candidat pour la reprise d'ADP, Elisabeth Borne se contente de répondre que "c'est effectivement un groupe qui a une grande expérience portuaire (...) Mais il y en a d'autres, et évidement cela ne va pas se faire comme ça de gré à gré, il y aura une consultation pour choisir le meilleur candidat."
Le groupe Vinci (43,5 mrds€ de chiffre d'affaires dont 1,6 mrd€ pour son activité de concessions aéroportuaires) gère actuellement quarante-six aéroports dans douze pays, dont douze en France.