
Marco Patuano travaillait pour Telecom Italia depuis un quart de siècle. Photo Telecom Italia.
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
ITALIE. Le conflit durait depuis des semaines. Vivendi a finalement obtenu la tête de l'administrateur délégué de Telecom Italia, Marco Patuano, dont le mandat courait jusqu'en avril 2017. Agé de 51 ans, Marco Patuano a fait pratiquement toute sa carrière à Telecom Italia.
Même si Vincent Bolloré se défend de toute volonté de réaliser une OPA (offre publique d'achat) sur Telecom Italia, son groupe Vivendi resserre le collet. Vivendi a mis un premier pied dans la porte de la maison italienne en juin 2015 en devenant propriétaire de 8,4% du capital à l'occasion de la vente de sa filiale brésilienne GVT à l'espagnol Telefonica. Très vite, Vincent Bolloré a passé tout le corps pour détenir aujourd'hui 24,9% de Telecom Italia. A 0,1% près, le groupe français aurait dû lancer une OPA. Marco Patuano a bien tenté de faire capoter cette prise de pouvoir, mais a échoué et Vivendi a obtenu quatre sièges au conseil d'administration de l'opérateur.
Devenu actionnaire de référence, Vivendi dicte sa loi pour tenter de redresser un Telecom Italia qui a perdu 72 M€ en 2015, pour un chiffre d'affaires de 19,71 mds € (-8,6%). Vincent Bolloré exige un plan d'économie de 1,6 mds € là où Marco Patuano prévoyait « seulement » 600 millions afin de pouvoir assumer un plan d'investissements de 12 mds €.
Même si Vincent Bolloré se défend de toute volonté de réaliser une OPA (offre publique d'achat) sur Telecom Italia, son groupe Vivendi resserre le collet. Vivendi a mis un premier pied dans la porte de la maison italienne en juin 2015 en devenant propriétaire de 8,4% du capital à l'occasion de la vente de sa filiale brésilienne GVT à l'espagnol Telefonica. Très vite, Vincent Bolloré a passé tout le corps pour détenir aujourd'hui 24,9% de Telecom Italia. A 0,1% près, le groupe français aurait dû lancer une OPA. Marco Patuano a bien tenté de faire capoter cette prise de pouvoir, mais a échoué et Vivendi a obtenu quatre sièges au conseil d'administration de l'opérateur.
Devenu actionnaire de référence, Vivendi dicte sa loi pour tenter de redresser un Telecom Italia qui a perdu 72 M€ en 2015, pour un chiffre d'affaires de 19,71 mds € (-8,6%). Vincent Bolloré exige un plan d'économie de 1,6 mds € là où Marco Patuano prévoyait « seulement » 600 millions afin de pouvoir assumer un plan d'investissements de 12 mds €.