
Le siège de l'Onu à Vienne accueille la énième conférence sur la Syrie (photo : Onu)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
SYRIE. Opposants et représentants du régime syrien vont de nouveau tenter, jeudi 25 et vendredi 26 janvier 2018 à Vienne, de s'entendre sur l'après-conflit en Syrie. Au menu notamment le volet constitutionnel mais aussi les futures (et hypothétiques) élections.
Réunie sous l'égide des Nations Unies, cette neuvième réunion du genre laisse cependant peu d'espoirs. Même si Staffan de Mistura, émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie, a précisé que le gouvernement syrien et l'opposition seront représentés aux pourparlers avec des deux délégations complètes. En décembre 2017, les deux parties s'étaient quittées à Genève sans aucun accord. Comme lors des précédentes conférences, les adversaires n'avaient pas su se parler directement mais par l'intermédiaire de Staffan de Mistura qui allait d'une pièce à l'autre. L'émissaire onusien a d'ailleurs qualifié le round viennois de "phase très, très critique" mais se montre "optimiste car, c'est la seule façon d'être dans de tels moments." Alors que Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, parle lui de "dernier espoir".
Au siège viennois de l'Onu, pendant ces deux jours, se jouera aussi l'importance du "Congrès intersyrien" qui se déroulera à Sotchi le 30 janvier 2018. Devraient y participer les mêmes acteurs, à condition que tout ce passe bien en Autriche, mais aussi la Turquie, proche des rebelles, et même les Kurdes. Et de façon générale, tous les acteurs régionaux et internationaux. C'est en tout cas l'ambition de la Russie et de l'Iran, soutiens de Bachar al-Assad sur le terrain du conflit syrien et organisateurs de ce congrès.
Réunie sous l'égide des Nations Unies, cette neuvième réunion du genre laisse cependant peu d'espoirs. Même si Staffan de Mistura, émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie, a précisé que le gouvernement syrien et l'opposition seront représentés aux pourparlers avec des deux délégations complètes. En décembre 2017, les deux parties s'étaient quittées à Genève sans aucun accord. Comme lors des précédentes conférences, les adversaires n'avaient pas su se parler directement mais par l'intermédiaire de Staffan de Mistura qui allait d'une pièce à l'autre. L'émissaire onusien a d'ailleurs qualifié le round viennois de "phase très, très critique" mais se montre "optimiste car, c'est la seule façon d'être dans de tels moments." Alors que Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, parle lui de "dernier espoir".
Au siège viennois de l'Onu, pendant ces deux jours, se jouera aussi l'importance du "Congrès intersyrien" qui se déroulera à Sotchi le 30 janvier 2018. Devraient y participer les mêmes acteurs, à condition que tout ce passe bien en Autriche, mais aussi la Turquie, proche des rebelles, et même les Kurdes. Et de façon générale, tous les acteurs régionaux et internationaux. C'est en tout cas l'ambition de la Russie et de l'Iran, soutiens de Bachar al-Assad sur le terrain du conflit syrien et organisateurs de ce congrès.