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CROATIE. Avec plus de 36% des voix lors des élections législatives anticipées du dimanche 11 septembre 2016, le HDZ (Union démocratique croate) reste le premier parti du Parlement croate (Sabor). Sur les 151 sièges de députés, le HDZ en obtient soixante et un et son grand rival, le SDP de l'ancien Premier ministre Zoran Milanovic, cinquante quatre.
Si Andrej Plenkovic (président du HDZ) peut s'affirmer comme le vainqueur de cette élection, son mouvement de la droite conservatrice devrait s'allier aux centristes de Most (le Pont) - troisième force politique derrière les sociaux-démocrates du SDP avec douze sièges - pour former une nouvelle majorité. La même coalition qu'avant la crise politique de juin 2016 entre les deux formations, unies depuis janvier 2016 pour gouverner. Cette brouille, après un désaccord sur une réforme de l'administration publique, avait provoqué les élections de ce dimanche.
Ce retour à la case départ montre l'absence d'alternative dans ce pays. Seule l'alliance populiste de gauche Zivi Zid (Bouclier humain) remporte huit sièges contre un dans le précédent. Ceci laisse planer une incertitude sur la réussite du futur gouvernement.
Confrontée à un chômage de 13%, une dette publique de 90% du PIB et et à un déficit budgétaire devant atteindre entre les 4,5 et 5% en 2016, le pays de 4,4 millions d'habitants connaît une situation économique difficile. L'Union européenne, dont il est le dernier entrant, pousse à plus de réformes.
Si Andrej Plenkovic (président du HDZ) peut s'affirmer comme le vainqueur de cette élection, son mouvement de la droite conservatrice devrait s'allier aux centristes de Most (le Pont) - troisième force politique derrière les sociaux-démocrates du SDP avec douze sièges - pour former une nouvelle majorité. La même coalition qu'avant la crise politique de juin 2016 entre les deux formations, unies depuis janvier 2016 pour gouverner. Cette brouille, après un désaccord sur une réforme de l'administration publique, avait provoqué les élections de ce dimanche.
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