
Régulièrement, le centre des marées de Venise ajuste ses prévisions (graphique : Centre des marées de Venise)
ITALIE. Dix jours après avoir subi une montée des eaux exceptionnelle avec un pic à 187 cm, les habitants de Venise viennent de connaître un second phénomène d'"acqua alta", dimanche 24 novembre 2019 au matin, avec un pic à 130 centimètres.
Selon le Centre des marées de Venise, l'épisode va se poursuivre dans les prochains jours et "la marée restera forte tout au long de la semaine" (voir graphique ci-dessous). La Place Saint-Marc sera la plus touchée.
A l'appel du collectif "No Grandi Navi" - qui prône l'interdiction de navigation des paquebots de croisières dans la lagune de Venise - plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 24 novembre 2019, pour protester contre l'inaction des autorités, et particulièrement son maire Luigi Brugnaro, face aux catastrophes naturelles qui touchent la ville.
Ils réclamaient également un moratoire sur le projet MOSE (acronyme de Module expérimental électromécanique), une digue mobile censée éviter ces grandes marées mais toujours en construction depuis 2003. "Mose est le problème, pas la solution. Il est né non pour sauver la ville mais pour enrichir quelqu'un", souligne l'association dans un communiqué en précisant que son coût a déjà été de 5,3 mrds€ dont 1,5 mrd englouti dans la corruption. "Venise est devenue, ces jours-ci, un symbole mondial des effets du changement climatique (ce qui ne constitue pas une excuse pour les politiciens incapables mais LE défi du présent)", poursuit le texte.
Avec la corruption, les malfaçons sont la cause principale de ce retard. Selon le gouvernement italien, cet équipement, réalisé à 93%, devrait être opérationnel au printemps 2021.
Les dégâts de la précédente inondation pourraient atteindre le milliard d'euros.
Selon le Centre des marées de Venise, l'épisode va se poursuivre dans les prochains jours et "la marée restera forte tout au long de la semaine" (voir graphique ci-dessous). La Place Saint-Marc sera la plus touchée.
A l'appel du collectif "No Grandi Navi" - qui prône l'interdiction de navigation des paquebots de croisières dans la lagune de Venise - plusieurs milliers de personnes ont manifesté, dimanche 24 novembre 2019, pour protester contre l'inaction des autorités, et particulièrement son maire Luigi Brugnaro, face aux catastrophes naturelles qui touchent la ville.
Ils réclamaient également un moratoire sur le projet MOSE (acronyme de Module expérimental électromécanique), une digue mobile censée éviter ces grandes marées mais toujours en construction depuis 2003. "Mose est le problème, pas la solution. Il est né non pour sauver la ville mais pour enrichir quelqu'un", souligne l'association dans un communiqué en précisant que son coût a déjà été de 5,3 mrds€ dont 1,5 mrd englouti dans la corruption. "Venise est devenue, ces jours-ci, un symbole mondial des effets du changement climatique (ce qui ne constitue pas une excuse pour les politiciens incapables mais LE défi du présent)", poursuit le texte.
Avec la corruption, les malfaçons sont la cause principale de ce retard. Selon le gouvernement italien, cet équipement, réalisé à 93%, devrait être opérationnel au printemps 2021.
Les dégâts de la précédente inondation pourraient atteindre le milliard d'euros.

Le centre des marées prévoit encore des montées des eaux pour les prochains jours (graphique : Centre des marées de Venise)
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