
Les banques font confiance à Vicente Boluda. Elles ont accepté un plan de désendettement de 393 M€ pour le groupe (photo Boluda)
ESPAGNE. Spécialisé dans le remorquage et le sauvetage en mer, l’off-shore, le transport maritime, la construction et la réparation navales, le transit international et la consignation maritime, le groupe Boluda comprend 85 sociétés et une flotte de 340 unités.
C'est un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais, puisqu’outre sa forte implantation en Espagne et en France, il est présent en Amérique latine (Argentine, Mexique, Panama, République Dominicaine, Uruguay et Venezuela), en Libye, en Afrique de l’Ouest (Cameroun, Côte d’ivoire, Maroc, Sénégal) et sur l’Océan Indien.
C'est un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais, puisqu’outre sa forte implantation en Espagne et en France, il est présent en Amérique latine (Argentine, Mexique, Panama, République Dominicaine, Uruguay et Venezuela), en Libye, en Afrique de l’Ouest (Cameroun, Côte d’ivoire, Maroc, Sénégal) et sur l’Océan Indien.
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Le remorquage français et la réparation navale marseillaise
Avec aujourd’hui quelque 4000 salariés, Boluda Corporation s’est illustré en 2007 en prenant le contrôle en France du remorquage Les Abeilles pour 270 M€, peu après la prise de contrôle du chantier de réparation navale industrielle sur le port de Marseille.
Sur les quatre dernières années, l’activité du groupe a enflé de 75% pour parvenir à un chiffre d’affaires de près de 550 M€ en 2008.
Aujourd’hui, l’entreprise présidée par Vicente Boluda cherche visiblement à digérer sa boulimie d’acquisitions et à faire face à la crise. Il vient de négocier avec les banques espagnoles Bancaja et Santander dont il a visiblement la confiance, un processus de désendettement de 393 M€.
Comme garantie, il a hypothéqué, à la surprise des observateurs, son chantier naval de Valence (Union naval Valencia). Il a également décidé de s’alléger de quelques actifs non stratégiques pour se renflouer en liquidités.
Sur les quatre dernières années, l’activité du groupe a enflé de 75% pour parvenir à un chiffre d’affaires de près de 550 M€ en 2008.
Aujourd’hui, l’entreprise présidée par Vicente Boluda cherche visiblement à digérer sa boulimie d’acquisitions et à faire face à la crise. Il vient de négocier avec les banques espagnoles Bancaja et Santander dont il a visiblement la confiance, un processus de désendettement de 393 M€.
Comme garantie, il a hypothéqué, à la surprise des observateurs, son chantier naval de Valence (Union naval Valencia). Il a également décidé de s’alléger de quelques actifs non stratégiques pour se renflouer en liquidités.
Objectifs en hausse mais allègements d'actifs
Après avoir vendu en mai dernier, sa participation de 10% dans les Aguas de Valencia qui lui a permis de faire entrer dans les caisses 30 M€, il aurait décidé de se retirer des Terminaux Marítimes du Sud-Est (TMS), concessionnaire du nouveau terminal du port d’Alicante, et de la compagnie Renave qui assure des services de remorquage dans le port de Tarragone. Dans les deux cas, le groupe Boluda dispose d’une participation de 50% qui le contraint à partager le pouvoir de décision.
Cet allègement annonce t-il une diète plus importante ? Vicente Boluda ne semble pas craindre la crise. Il table déjà pour 2009 sur un chiffre d’affaires de 600 M€, soit un taux de croissance de 8%. Et son ambition clairement affichée est d’assurer un développement de l’activité du groupe de 20% d’ici 2012 pour atteindre 750 M€.
La partie du capitaine d’industrie maritime ne sera pas plus aisée à remporter que celle du patron du Santiago Bernabéu …
Cet allègement annonce t-il une diète plus importante ? Vicente Boluda ne semble pas craindre la crise. Il table déjà pour 2009 sur un chiffre d’affaires de 600 M€, soit un taux de croissance de 8%. Et son ambition clairement affichée est d’assurer un développement de l’activité du groupe de 20% d’ici 2012 pour atteindre 750 M€.
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