
Dans leur déclaration publiée jeudi 24 septembre 2020, les députés de ce groupe de travail estiment que vingt-deux millions d'emplois se trouvent en jeu dans ce secteur "au bord de la faillite totale". Qualifiant la conjoncture de "catastrophique", le texte précise que "ce n'est pas une menace à prendre à la légère : selon les pays, le tourisme représente de 4,3 à 25% du PIB. Dans la situation actuelle, des centaines de milliers de Pme ne tiendront pas jusqu'à la fin de l'année".
‘‘Plus de six mois se sont écoulés dans cette situation d’urgence, mais il n’existe toujours aucun critère commun de l’UE sur la façon de gérer et de vivre avec cette pandémie: pas de protocole universel en matière d’hygiène et de santé, pas de règles communes sur les tests ou sur la manière d’évaluer les risques, et non-respect du principe de libre circulation", soulève ce texte. "Même quand le voyage est partiellement autorisé, le grand nombre de règles le rend très compliqué. Les citoyens s’y perdent et n’ont pas la garantie que le voyage qu’ils ont réservé pourra réellement se faire", insistent les dix-neuf membres de cette commission.
Selon eux, "des critères harmonisés dans toute l’UE sont nécessaires pour les tests, les formulaires de voyage, la durée de la quarantaine, les protocoles sanitaires pour le transport et les espaces publics". Ils réclament également "des actions concrètes et des garanties pour les Pme du secteur, un information plus claire pour les voyageurs", et indiquent que "la création d’une politique européenne commune pour le tourisme durable est une nécessité".
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