Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
-
Cegid se renforce en Espagne avec l'acquisition de Grupo Primavera
-
L'Algérie demande des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario

Les présidents des Communautés Autonomes espagnoles autour de Mariano Rajoy et du roi Juan Carlos, le 2 octobre 2012 (photo : Moncloa)
ESPAGNE. Mariano Rajoy a profité de la Vème réunion des présidents des communautés autonomes espagnoles pour annoncer une remise à plat des différentes formes de financement des régions. L'objectif étant de commencer les discussions l'an prochain, et d’appliquer les nouvelles règles à partir de 2014. Ce qui reviendra à redistribuer les charges de réduction des déficits publics.
En échange, les 17 présidents des communautés autonomes s'engagent à maintenir leurs objectifs de réduction des déficits publics au niveau local. Soit 1,5% du PIB régional en 2012 et 0,7% en 2013. Pour 2014, les régions ne devaient pas aller au-delà d'un déficit de 0,1% du PIB, mais certaines pourront sans doute obtenir une nouvelle marge à la faveur des négociations programmées.
Cet accord n'est pas une mince victoire politique pour Mariano Rajoy. D'abord parce que le président du gouvernement espagnol avait obtenu une marge de la part de la Communauté Européenne, relevant le seuil de déficit public en Espagne de 5,3% à 6,3%. De nombreuses communautés autonomes s'étaient alors empressées de demander une transposition de cette « souplesse » au niveau local. Ce que Mariano Rajoy a donc refusé.
Par ailleurs, le président du gouvernement a réussi étouffer pour un temps les revendications fiscales de certains édiles régionaux, à commencer par le représentant de la Generalitat catalane, Artur Mas. Ce dernier s'est d'ailleurs gardé d'afficher à Madrid, au cours de sa réunion avec ses homologues régionaux, les prétentions à « l'autodétermination » clamées à Barcelone (en vue des élections catalanes du 25 novembre prochain).
À l'occasion de la réunion des présidents des communautés autonomes, Mariano Rajoy a également démenti avec une pointe d'ironie l’information sur une possible demande d'aide européenne diffusée en début de semaine par Reuters : « Si cette agence n'est pas mieux informée que moi, je vous dis que l'Espagne ne fera pas appel au fonds européen de stabilité financière », a déclaré en substance le président du gouvernement.
En échange, les 17 présidents des communautés autonomes s'engagent à maintenir leurs objectifs de réduction des déficits publics au niveau local. Soit 1,5% du PIB régional en 2012 et 0,7% en 2013. Pour 2014, les régions ne devaient pas aller au-delà d'un déficit de 0,1% du PIB, mais certaines pourront sans doute obtenir une nouvelle marge à la faveur des négociations programmées.
Cet accord n'est pas une mince victoire politique pour Mariano Rajoy. D'abord parce que le président du gouvernement espagnol avait obtenu une marge de la part de la Communauté Européenne, relevant le seuil de déficit public en Espagne de 5,3% à 6,3%. De nombreuses communautés autonomes s'étaient alors empressées de demander une transposition de cette « souplesse » au niveau local. Ce que Mariano Rajoy a donc refusé.
Par ailleurs, le président du gouvernement a réussi étouffer pour un temps les revendications fiscales de certains édiles régionaux, à commencer par le représentant de la Generalitat catalane, Artur Mas. Ce dernier s'est d'ailleurs gardé d'afficher à Madrid, au cours de sa réunion avec ses homologues régionaux, les prétentions à « l'autodétermination » clamées à Barcelone (en vue des élections catalanes du 25 novembre prochain).
À l'occasion de la réunion des présidents des communautés autonomes, Mariano Rajoy a également démenti avec une pointe d'ironie l’information sur une possible demande d'aide européenne diffusée en début de semaine par Reuters : « Si cette agence n'est pas mieux informée que moi, je vous dis que l'Espagne ne fera pas appel au fonds européen de stabilité financière », a déclaré en substance le président du gouvernement.