
A mi-parcours, Mistrals présente déjà de nombreux résultats améliorant la connaissance de la Méditerranée. (photo : CG)
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FRANCE / MÉDITERRANÉE. « La Méditerranée est un océan miniature, qui permet de comprendre les changements qui interviennent à l’échelle de la planète », pose Richard Sempéré, directeur de l’Institut méditerranéen d’océanologie, à l’occasion de l’ouverture à Marseille du colloque présentant le bilan à mi-parcours du programme international Mistrals (Mediterranean Integrated Studies at Regional and Local Scales) qui se tient du 20 au 22 octobre 2015.
Entre 2010 et 2020, ce méta-programme réunit un millier de scientifiques issus de vingt-six pays pour étudier l’avenir environnemental du bassin méditerranéen. Mistrals se décline en huit programmes thématiques*. Sa première phase a consisté en l’organisation de campagnes d’observation et de mesures annuelles portant aussi bien sur les événements climatiques extrêmes, la pollution de l’atmosphère et des milieux marins, la biodiversité ou l’anthropisation des milieux naturels. « Notre objectif est de donner aux décideurs des éléments leur permettant de prendre les bonnes décisions en matière d’aménagement du territoire, par exemple, explique le coordonnateur de Mistrals, Étienne Ruellan. Nous nous réunissons à quelques semaines de la COP21 parce que nous avons des résultats à communiquer ».
Le chercheur souhaite voir se construire des observatoires pluridisciplinaires de l’environnement tout autour de la Méditerranée, afin de créer des réseaux d’informations partagées. Un projet complexe, compte tenu du contexte politique : « pour le moment, il nous est impossible de travailler avec les organisations libyennes et syriennes, mais nous avons des collègues libyens associés à nos recherches, explique Etienne Ruellan. De même, dans certaines zones de conflit où les Occidentaux peuvent difficilement travailler, la collaboration avec les chercheurs locaux est essentielle. »
Mistrals bénéficie de financements nationaux et internationaux non précisés : « les organisations partenaires ont apporté les mises de fond pour amorcer les programmes qui sollicitent ensuite leur propres financements auprès des agences, en fonction de leurs spécificités », détaille le coordonnateur du méta-programme qui dispose de moyens de recherche aériens, maritimes ou terrestres inédits.
*BioDivMex (Biodiversity of the Mediterranean Experiment), Charmex (Chemistry-Aerosol Mediterranean Experiment), Hymex (Hydrological cycle in the Mediterranean Experiment), Mermex (Marine Mediterranean Experiment), Paleomex (Paleo Mediterranean Experiment), Sicmed (Surfaces et interfaces continentals méditerranéennes), Socmed (Sociétés en Méditerranée), Termex (Terra Mediterranean Experiment)
Entre 2010 et 2020, ce méta-programme réunit un millier de scientifiques issus de vingt-six pays pour étudier l’avenir environnemental du bassin méditerranéen. Mistrals se décline en huit programmes thématiques*. Sa première phase a consisté en l’organisation de campagnes d’observation et de mesures annuelles portant aussi bien sur les événements climatiques extrêmes, la pollution de l’atmosphère et des milieux marins, la biodiversité ou l’anthropisation des milieux naturels. « Notre objectif est de donner aux décideurs des éléments leur permettant de prendre les bonnes décisions en matière d’aménagement du territoire, par exemple, explique le coordonnateur de Mistrals, Étienne Ruellan. Nous nous réunissons à quelques semaines de la COP21 parce que nous avons des résultats à communiquer ».
Le chercheur souhaite voir se construire des observatoires pluridisciplinaires de l’environnement tout autour de la Méditerranée, afin de créer des réseaux d’informations partagées. Un projet complexe, compte tenu du contexte politique : « pour le moment, il nous est impossible de travailler avec les organisations libyennes et syriennes, mais nous avons des collègues libyens associés à nos recherches, explique Etienne Ruellan. De même, dans certaines zones de conflit où les Occidentaux peuvent difficilement travailler, la collaboration avec les chercheurs locaux est essentielle. »
Mistrals bénéficie de financements nationaux et internationaux non précisés : « les organisations partenaires ont apporté les mises de fond pour amorcer les programmes qui sollicitent ensuite leur propres financements auprès des agences, en fonction de leurs spécificités », détaille le coordonnateur du méta-programme qui dispose de moyens de recherche aériens, maritimes ou terrestres inédits.
*BioDivMex (Biodiversity of the Mediterranean Experiment), Charmex (Chemistry-Aerosol Mediterranean Experiment), Hymex (Hydrological cycle in the Mediterranean Experiment), Mermex (Marine Mediterranean Experiment), Paleomex (Paleo Mediterranean Experiment), Sicmed (Surfaces et interfaces continentals méditerranéennes), Socmed (Sociétés en Méditerranée), Termex (Terra Mediterranean Experiment)