
Pedro Sanchez n'arrive pas à trouver une majorité pour gouverner. Photo PSOE
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ESPAGNE. A l'inverse de l'Italie, l'Espagne semble se diriger vers de nouvelles élections législatives. Les quatrièmes en quatre ans. Les espagnols n'arrivent pas à doter le pays d'une majorité. La proportionnelle impose des coalitions, mais l'éclatement des partis traditionnels et la montée en puissance de nouvelles formations bloquent le système.
Le socialiste (PSOE) Pedro Sanchez occupe le fauteuil de président du gouvernement depuis juin 2018. Mais la défection des indépendantistes catalans lui a fait perdre la majorité au parlement en février 2019. Les nouvelles élections d'avril 2019 ont conforté le PSOE (28% des voix), sans pourtant lui donner une majorité absolue. Depuis, Pedro Sanchez se cherche des alliés. Sans les trouver.
Le président du gouvernement a jusqu'au 23 septembre pour réunir une majorité. Sans quoi les espagnols retourneront aux urnes en novembre 2019. La seule option de Pedro Sanchez réside dans une alliance avec Podemos. Mais il refuse de faire entrer le parti d'extrême gauche au gouvernement. Mardi 3 septembre, il vient de proposer au chef de Podemos, Pablo Iglesias, un « programme commun progressiste ».
Avec 370 mesures, le programme de Pedro Sanchez s'ancre résolument à gauche. Il propose des mesures sociales (un salaire minimum en hausse, l'encadrement des loyers, l'augmentation des bourses pour les étudiants...) et de protection de l'environnement. Mais Podemos n'occuperait pas de fauteuil ministériel et devrait se contenter de strapontins à la direction d'entreprises publiques.
Podemos a déjà répondu non.
Le socialiste (PSOE) Pedro Sanchez occupe le fauteuil de président du gouvernement depuis juin 2018. Mais la défection des indépendantistes catalans lui a fait perdre la majorité au parlement en février 2019. Les nouvelles élections d'avril 2019 ont conforté le PSOE (28% des voix), sans pourtant lui donner une majorité absolue. Depuis, Pedro Sanchez se cherche des alliés. Sans les trouver.
Le président du gouvernement a jusqu'au 23 septembre pour réunir une majorité. Sans quoi les espagnols retourneront aux urnes en novembre 2019. La seule option de Pedro Sanchez réside dans une alliance avec Podemos. Mais il refuse de faire entrer le parti d'extrême gauche au gouvernement. Mardi 3 septembre, il vient de proposer au chef de Podemos, Pablo Iglesias, un « programme commun progressiste ».
Avec 370 mesures, le programme de Pedro Sanchez s'ancre résolument à gauche. Il propose des mesures sociales (un salaire minimum en hausse, l'encadrement des loyers, l'augmentation des bourses pour les étudiants...) et de protection de l'environnement. Mais Podemos n'occuperait pas de fauteuil ministériel et devrait se contenter de strapontins à la direction d'entreprises publiques.
Podemos a déjà répondu non.