
Veolia ne prendra que la partie traitement des déchets de Suez (photo : Suez)
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FRANCE. Le feuilleton continue, chaque jour apportant son information, dans le rachat programmé par Veolia de 29,9% d'actions des 32% d'actions Suez détenues par Engie. Une opération affichée comme un prélude à la prise de l'ensemble du capital de Suez par son concurrent Veolia.
En affirmant, sur BFM Business mercredi 2 septembre 2020, ne pas exclure une OPA sur Suez si l'offre faite à Engie n'aboutissait pas, Antoine Frérot, Pdg de Veolia, est venu mettre un nouveau caillou dans la chaussure du management de Suez, fermement opposé à son arrivée dans son capital.
Dans cette bataille financière et boursière franco-française des numéros un du traitement des déchets et de l'eau (cette activité serait revendue au fonds Meridiam), le Pdg de Veolia entend cependant d'abord jouer l'apaisement. Il réitère l'invitation à Bertrand Camus, directeur général de Suez, de discuter ensemble du projet de fusionner les deux groupes, qu'il qualifie d'"inclusif et amical." Et d'ajouter, toujours sur BFM Business, qu'il y avait "une place pour tout le monde dans ce projet, pour tous les salariés, tous les managers et le top management de Suez."
Alors qu'Engie souhaite que Veolia revoit à la hausse se proposition de rachat des 29,9% d'actions de Suez (15,50€ par actions), ces derniers recherchent désormais un chevalier blanc pour se soustraire des griffes de Veolia. Selon Antoine Frérot, pas inquiété par cette perspective, "chacun pourra comparer les bénéfices pour toutes les parties prenantes du projet de Veolia avec un potentiel autre projet."
En absorbant Suez, Veolia veut "construire le super champion mondial" de la transformation écologique.
En affirmant, sur BFM Business mercredi 2 septembre 2020, ne pas exclure une OPA sur Suez si l'offre faite à Engie n'aboutissait pas, Antoine Frérot, Pdg de Veolia, est venu mettre un nouveau caillou dans la chaussure du management de Suez, fermement opposé à son arrivée dans son capital.
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Alors qu'Engie souhaite que Veolia revoit à la hausse se proposition de rachat des 29,9% d'actions de Suez (15,50€ par actions), ces derniers recherchent désormais un chevalier blanc pour se soustraire des griffes de Veolia. Selon Antoine Frérot, pas inquiété par cette perspective, "chacun pourra comparer les bénéfices pour toutes les parties prenantes du projet de Veolia avec un potentiel autre projet."
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