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Pourquoi vous battez-vous contre le projet de retrait de Véolia Transdev de la SNCM ?
Maurice Perrin : Nous pouvons concevoir que Véolia Transdev veuille se défaire de la SNCM, mais pas en 2013, année de la préparation de la future délégation de service public. Ce n’est pas possible que Véolia Transdev se retire de la SNCM sans la position des deux autres actionnaires : l’Etat et les représentants des salariés. L’Etat qui détient 25% via la CGMF est en capacité de bloquer cette opération.
Selon nous, la remontée des parts au capital de Véolia Environnement (ndlr : cession des parts de Veolia Transdev à sa maison mère) signifie la liquidation. Véolia ne se cache pas de vouloir redimensionner la compagnie à seulement quatre cargos-mixtes. Les représentants de Véolia laissent entendre de manière ostensible qu’ils pourraient arrêter les lignes de Nice, Toulon et du Maghreb. Certes, ils ne l’ont pas écrit mais ils ne s’en sont pas cachés non plus.
Dans un rapport de gestion sur la SNCM, Veolia affirme que la compagnie représente un risque financier de 275 M€ en cas d’obligation de rembourser les aides d’Etat. Véolia manipule la communication sur la base d’un risque maximum. Véolia accentue le déficit.
Quel est le climat au sein de l’entreprise ?
M.P : En mars 2012, les dirigeants de la SNCM proposaient de la vendre à 1€. Cela nous a causé un préjudice considérable et nous n’avons à nouveau été audible que depuis juillet 2012.
Maurice Perrin : Nous pouvons concevoir que Véolia Transdev veuille se défaire de la SNCM, mais pas en 2013, année de la préparation de la future délégation de service public. Ce n’est pas possible que Véolia Transdev se retire de la SNCM sans la position des deux autres actionnaires : l’Etat et les représentants des salariés. L’Etat qui détient 25% via la CGMF est en capacité de bloquer cette opération.
Selon nous, la remontée des parts au capital de Véolia Environnement (ndlr : cession des parts de Veolia Transdev à sa maison mère) signifie la liquidation. Véolia ne se cache pas de vouloir redimensionner la compagnie à seulement quatre cargos-mixtes. Les représentants de Véolia laissent entendre de manière ostensible qu’ils pourraient arrêter les lignes de Nice, Toulon et du Maghreb. Certes, ils ne l’ont pas écrit mais ils ne s’en sont pas cachés non plus.
Dans un rapport de gestion sur la SNCM, Veolia affirme que la compagnie représente un risque financier de 275 M€ en cas d’obligation de rembourser les aides d’Etat. Véolia manipule la communication sur la base d’un risque maximum. Véolia accentue le déficit.
Quel est le climat au sein de l’entreprise ?
M.P : En mars 2012, les dirigeants de la SNCM proposaient de la vendre à 1€. Cela nous a causé un préjudice considérable et nous n’avons à nouveau été audible que depuis juillet 2012.
Renouvellement de six navires et plan de départs volontaires
Où en est le plan de renouvellement de la flotte de la SNCM ?
M.P : Le plan d’entreprise 2006-2010 approuvé par un vote du personnel prévoyait le renouvellement de la flotte à raison d’un navire tous les deux ans et demi. Sur cette période, seul le Monte Cinto a été remplacé par le Jean Nicoli en 2009.
D’un programme de renouvellement intégral, nous sommes passés au remplacement de huit navires puis six.
Au final, nous apprendrons qu’un plan a été validé en comité stratégique sous trois conditions : trouver des financements, une délégation de service public qui réponde aux objectifs du plan et un pacte social. Le plan prévoit également un plan de départs volontaires de 200 sédentaires et des gains de productivité à réaliser au sein des effectifs marins.
Lire l'ensemble du dossier
M.P : Le plan d’entreprise 2006-2010 approuvé par un vote du personnel prévoyait le renouvellement de la flotte à raison d’un navire tous les deux ans et demi. Sur cette période, seul le Monte Cinto a été remplacé par le Jean Nicoli en 2009.
D’un programme de renouvellement intégral, nous sommes passés au remplacement de huit navires puis six.
Au final, nous apprendrons qu’un plan a été validé en comité stratégique sous trois conditions : trouver des financements, une délégation de service public qui réponde aux objectifs du plan et un pacte social. Le plan prévoit également un plan de départs volontaires de 200 sédentaires et des gains de productivité à réaliser au sein des effectifs marins.
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