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FRANCE. Confronté à la baisse du prix du baril de pétrole et à la crise qui en découle pour toutes les entreprises travaillant dans ce secteur, Vallourec procède à une augmentation de capital d'un milliard d'euros et supprime 1000 postes. Le groupe français a perdu 924 M€ en 2014 et sera à nouveau dans le rouge en 2015. Vallourec a déjà réduit ses effectifs de 2500 personnes en 2015, alors que la valeur de son action baissait de 95% en cinq ans. Il emploie 21 000 salariés dans le monde pour un chiffre d'affaires 2014 de 5,7 mrds €. Le secteur pétrolier génère 70% de son chiffre d'affaires.
Dans un communiqué publié le 1 février 2016, le leader mondial des solutions tubulaires sans soudure annonce « des initiatives stratégiques majeures pour transformer son organisation opérationnelle, améliorer sa compétitivité à court et long termes et renforcer sa structure financière ».
Via BPIfrance, l'État français participe à cette augmentation de capital aux côtés du japonais Nippon Steel & Sumitomo. Les deux actionnaires apportent un peu plus de 500 M€ et posséderont chacun 15% du capital du sidérurgiste. Vallourec ira chercher les 445 M€ restant sur les marchés financiers.
Pour Philippe Crouzet, Président du Directoire, le plan « a vocation à ajuster significativement notre empreinte industrielle européenne pour remédier à la surcapacité et nous centrer sur les activités à haute valeur ajoutée en France et en Allemagne. Il rationalise et optimise nos activités brésiliennes et permet de créer un deuxième pôle de compétitivité grâce à l’acquisition de Tianda Oil Pipe ».
Dans un communiqué publié le 1 février 2016, le leader mondial des solutions tubulaires sans soudure annonce « des initiatives stratégiques majeures pour transformer son organisation opérationnelle, améliorer sa compétitivité à court et long termes et renforcer sa structure financière ».
Via BPIfrance, l'État français participe à cette augmentation de capital aux côtés du japonais Nippon Steel & Sumitomo. Les deux actionnaires apportent un peu plus de 500 M€ et posséderont chacun 15% du capital du sidérurgiste. Vallourec ira chercher les 445 M€ restant sur les marchés financiers.
Pour Philippe Crouzet, Président du Directoire, le plan « a vocation à ajuster significativement notre empreinte industrielle européenne pour remédier à la surcapacité et nous centrer sur les activités à haute valeur ajoutée en France et en Allemagne. Il rationalise et optimise nos activités brésiliennes et permet de créer un deuxième pôle de compétitivité grâce à l’acquisition de Tianda Oil Pipe ».
La réduction des effectifs, la fermeture de deux laminoirs en France (Saint-Saulve et Devielle), d'une ligne de filetage en Allemagne (Mülheim) et d'une ligne de traitement thermique en Écosse (Bellshill) se traduiront par « une réduction de 50% des capacités de production de tubes par rapport à 2014 » poursuit le communiqué. « La cession prévue d’une participation majoritaire dans l’aciérie de Saint-Saulve permettra à Vallourec de remédier à sa surcapacité de production d’acier. Par ailleurs, Vallourec annonce être entré en négociations exclusives en vue de céder Vallourec Heat Exchanger Tubes, sa filiale spécialisée dans les tubes soudés en acier inoxydable et en titane avec des actifs en France, en Inde, aux Etats-Unis, en Chine et en Corée ».
Au Brésil, Vallourec fusionne ses filiales Vallourec Tubos do Brasil et Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil pour créer Vallourec Soluções Tubulares do Brasil. Le groupe fermera d'ici 2018 deux hauts-fourneaux et une aciérie.
Vallourec prévoit que ce plan de restructuration permettra « une contribution additionnelle au résultat brut d’exploitation d’un montant d’environ 750 millions d’euros ».
Au Brésil, Vallourec fusionne ses filiales Vallourec Tubos do Brasil et Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil pour créer Vallourec Soluções Tubulares do Brasil. Le groupe fermera d'ici 2018 deux hauts-fourneaux et une aciérie.
Vallourec prévoit que ce plan de restructuration permettra « une contribution additionnelle au résultat brut d’exploitation d’un montant d’environ 750 millions d’euros ».