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Meeting vendredi 6 mars des salariés d'UNM pour protester contre la menace de liquidation (Photo NBC)
FRANCE / ESPAGNE.Les représentants syndicaux qui réclament depuis plusieurs jours l’organisation d’une table ronde réunissant le port, la direction d’Union Naval Marseille (UNM) et la préfecture n’avaient toujours pas été entendus vendredi 6 mars 2009 en dépit du soutien du président de Région.
Pourtant, interrogé la veille sur cette éventualité, le président de la division réparation navale du Groupe Boluda, Francisco Arderius, avait laissé entendre qu’il serait prêt à revenir sous certaines conditions.
Il veut avoir l’assurance que les salariés "respectent le préavis de cinq jours pour faire grève et cessent de déclencher des mouvements sauvages." Il préconise également le recours à un "médiateur" car, dit-il, "les salariés ont signé des accords qu’ils ne respectent pas. Il est presque impossible de travailler avec des personnes qui donnent des ordres". Quant au licenciement des sept salariés en début d’année, "ce n’est pas négociable" affirme-t-il.
Pourtant, interrogé la veille sur cette éventualité, le président de la division réparation navale du Groupe Boluda, Francisco Arderius, avait laissé entendre qu’il serait prêt à revenir sous certaines conditions.
Il veut avoir l’assurance que les salariés "respectent le préavis de cinq jours pour faire grève et cessent de déclencher des mouvements sauvages." Il préconise également le recours à un "médiateur" car, dit-il, "les salariés ont signé des accords qu’ils ne respectent pas. Il est presque impossible de travailler avec des personnes qui donnent des ordres". Quant au licenciement des sept salariés en début d’année, "ce n’est pas négociable" affirme-t-il.

La réparation navale à Marseille joue sa dernière cartouche avec l'UNM (photo NBC)
Décision lundi 9 mars 2009
Braseros, banderoles, mannequin pendu… Un climat quasi insurrectionnel régnait le 6 mars 2009 sur le site d’Union Naval Marseille où les 130 salariés de la dernière entreprise de réparation navale lourde manifestaient contre la menace de liquidation judiciaire. Lundi 9 mars 2009, ils devraient être fixés sur leur sort.
"On va fermer l’entreprise pour trois heures de grève ? Les motifs sont ailleurs. Depuis trois ans, Boluda essaie d’imposer à Marseille le même schéma industriel qu’à Barcelone. Il est venu faire du fric avec de la sous-traitance à bas prix et vider l’entreprise des ouvriers à statut. Ils veulent les formes. Dans quelques temps, ils seront de retour", lançait vendredi 6 mars, Patrick Castello, la rage au ventre, s’adressant à ses camarades cégétistes lors d’un meeting de soutien aux salariés d’UNM.
Le secrétaire général CGT de la réparation navale marseillaise, est descendu dans la rue à maintes et maintes reprises pour cette entreprise pour laquelle il a travaillé durant des années.
Marc Bastide, de la fédération CGT de la métallurgie, est convaincu que le groupe Boluda "remet en cause les accords de 2006 pour créer un noyau dur d’ingénierie et travailler avec la sous-traitance". Selon lui, Boluda est "prêt à aller jusqu’au bout et revenir demain sans contrainte sociale."
Lire aussi: Union Naval Marseille: Grupo Boluda dénonce le chantage de la CGT
Union Naval Marseille liquidée, CRS sur les quais
"On va fermer l’entreprise pour trois heures de grève ? Les motifs sont ailleurs. Depuis trois ans, Boluda essaie d’imposer à Marseille le même schéma industriel qu’à Barcelone. Il est venu faire du fric avec de la sous-traitance à bas prix et vider l’entreprise des ouvriers à statut. Ils veulent les formes. Dans quelques temps, ils seront de retour", lançait vendredi 6 mars, Patrick Castello, la rage au ventre, s’adressant à ses camarades cégétistes lors d’un meeting de soutien aux salariés d’UNM.
Le secrétaire général CGT de la réparation navale marseillaise, est descendu dans la rue à maintes et maintes reprises pour cette entreprise pour laquelle il a travaillé durant des années.
Marc Bastide, de la fédération CGT de la métallurgie, est convaincu que le groupe Boluda "remet en cause les accords de 2006 pour créer un noyau dur d’ingénierie et travailler avec la sous-traitance". Selon lui, Boluda est "prêt à aller jusqu’au bout et revenir demain sans contrainte sociale."
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