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Les salariés de Fralib reprennent espoir (logo Fralib)
FRANCE. Le ministre du redressement productif a annoncé, vendredi 25 mai 2012, que la direction du groupe Unilever acceptait de venir à la table ronde sur l'avenir de l'usine Fralib de Gémenos (près de Marseille) réclamée depuis plus d'un an par les salariés.
Venu à leur rencontre sur le site, Arnaud Montebourg a précisé qu'un médiateur gérerait cette réunion. "Seront examinées, de manière complète, loyale et sérieuse, toutes les hypothèses de reprise ou de création d'activité, mais le premier projet étudié sera celui des salariés. Nous le leur devons" insiste le ministre. Les salariés envisagent, avec l'aide des collectivités locales dont le conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, un "projet alternatif" de reprise de l'usine en acquérant aussi la marque Éléphant. Le second projet plus avancé émane d'une usine de chips voisine, Sibell, qui souhaiterait créer un entrepôt (la promesse de vente est déjà signée) en reprenant quinze salariés sur les 182 personnes.
La réunion rassemblera, autour des représentants des salariés de Fralib qui occupent depuis le 11 mai 2012 le site que veut démanteler Unilever, les ministres concernés, les collectivités locales et donc les responsables du groupe néerlandais. Elle devrait se dérouler dès le 1er juin 2012.
Selon Sophie Jayet, porte-parole de la direction, « cette réunion va permettre de mettre les différents projets de Revitalisation sur la table pour les examiner en présence de toutes les parties prenantes. Mais deux choses doivent être précisées : d’une part, compte tenu de ses surcapacités industrielles en Europe, Unilever ne pourra sous traiter aucun volume de production. D’autre part, la marque Eléphant, qu’elle possède depuis 40 ans, ne sera ni cédée ni vendue."
Après la préemption la veille du site par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, cette nouvelle, assortie par la décision d'Unilever de ne pas mettre à exécution la procédure d'expulsion des salariés prévue le 1er juin 2012 par le tribunal de grande instance de Marseille, fait sérieusement avancer en 48 heures un dossier au point mort depuis un an.
Lire aussi : Marseille Provence Métropole décide de préempter le site de Fralib à Gémenos
Venu à leur rencontre sur le site, Arnaud Montebourg a précisé qu'un médiateur gérerait cette réunion. "Seront examinées, de manière complète, loyale et sérieuse, toutes les hypothèses de reprise ou de création d'activité, mais le premier projet étudié sera celui des salariés. Nous le leur devons" insiste le ministre. Les salariés envisagent, avec l'aide des collectivités locales dont le conseil régional Provence Alpes Côte d'Azur, un "projet alternatif" de reprise de l'usine en acquérant aussi la marque Éléphant. Le second projet plus avancé émane d'une usine de chips voisine, Sibell, qui souhaiterait créer un entrepôt (la promesse de vente est déjà signée) en reprenant quinze salariés sur les 182 personnes.
La réunion rassemblera, autour des représentants des salariés de Fralib qui occupent depuis le 11 mai 2012 le site que veut démanteler Unilever, les ministres concernés, les collectivités locales et donc les responsables du groupe néerlandais. Elle devrait se dérouler dès le 1er juin 2012.
Selon Sophie Jayet, porte-parole de la direction, « cette réunion va permettre de mettre les différents projets de Revitalisation sur la table pour les examiner en présence de toutes les parties prenantes. Mais deux choses doivent être précisées : d’une part, compte tenu de ses surcapacités industrielles en Europe, Unilever ne pourra sous traiter aucun volume de production. D’autre part, la marque Eléphant, qu’elle possède depuis 40 ans, ne sera ni cédée ni vendue."
Après la préemption la veille du site par la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, cette nouvelle, assortie par la décision d'Unilever de ne pas mettre à exécution la procédure d'expulsion des salariés prévue le 1er juin 2012 par le tribunal de grande instance de Marseille, fait sérieusement avancer en 48 heures un dossier au point mort depuis un an.
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