
L'usine de l'entreprise chinoise Nile Textile Group à Port Saïd, en Egypte (photo Nina Hubinet)
EGYPTE / CHINE. Alors que les investissements chinois en Egypte ont atteint 336 M€ en 2008, les autorités des deux pays ont décidé de mettre en place une "zone économique spéciale" (ZES) pour les entreprises chinoises près de la station balnéaire d'Ayn Sukhna, située sur la rive ouest de la Mer Rouge, à 120 kilomètres du Caire.
La ZES d'Ayn Sukhna, qui doit ouvrir ses portes avant 2011, s'étendra sur six kilomètres carré et accueillera des entreprises des secteurs textile, automobile, et informatique notamment. C'est l'une des cinq zones économiques spéciales initiées par le gouvernement chinois en Afrique. L'objectif est d'attirer les investisseurs par des conditions de production et d'exportation préférentielles, sur le modèle des ZES chinoises.
La ZES d'Ayn Sukhna, qui doit ouvrir ses portes avant 2011, s'étendra sur six kilomètres carré et accueillera des entreprises des secteurs textile, automobile, et informatique notamment. C'est l'une des cinq zones économiques spéciales initiées par le gouvernement chinois en Afrique. L'objectif est d'attirer les investisseurs par des conditions de production et d'exportation préférentielles, sur le modèle des ZES chinoises.
Facilités d'exportation
La zone sera gérée en partenariat par le gouvernement égyptien et Teda-Egypt, une joint-venture créée par l'entreprise d'Etat chinoise Teda et le Fonds sino-africain de développement. "Teda-Egypt, qui fait la promotion de la zone auprès des investisseurs chinois, prévoit d'y installer 180 usines, qui devraient créer environ 40 000 emplois", se félicite Ahmed Amin, vice-président de l'Autorité générale des investissements égyptienne.
Cette ZES "chinoise" s'intègrera dans la zone économique du Nord-Ouest du Golfe de Suez, qui accueille déjà un grand nombre des 850 entreprises chinoises présentes en Egypte. "Les entreprises de la ZES bénéficieront d'un guichet unique pour leurs démarches administratives, d'une exonération des droits de douanes pour les importations de matières premières, de réductions d'impôts, et pourront vendre sur le marché local", énumère Ahmed Amin. "Surtout, les entreprises étrangères bénéficieront des accords commerciaux de l'Egypte en matière d'exportation."
Cette ZES "chinoise" s'intègrera dans la zone économique du Nord-Ouest du Golfe de Suez, qui accueille déjà un grand nombre des 850 entreprises chinoises présentes en Egypte. "Les entreprises de la ZES bénéficieront d'un guichet unique pour leurs démarches administratives, d'une exonération des droits de douanes pour les importations de matières premières, de réductions d'impôts, et pourront vendre sur le marché local", énumère Ahmed Amin. "Surtout, les entreprises étrangères bénéficieront des accords commerciaux de l'Egypte en matière d'exportation."
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C'est l'une des raisons qui poussent de plus en plus d'entreprises chinoises à s'expatrier en Egypte : il leur est beaucoup facile d'exporter leurs produits manufacturés vers les Etats-Unis ou l'Europe depuis l'Egypte. En plus des économies réalisées sur le transport, elles évitent les barrières commerciales imposées aux produits chinois.
La Chine est ainsi le premier pays investisseur dans le secteur du textile en Egypte. Installée depuis dix ans dans la zone franche de Port Saïd, l'entreprise chinoise Nile Textile Group prospère. "Grâce aux accords commerciaux de l'Egypte, nous pouvons exporter notre marchandise vers les Etats-Unis sans payer de droits de douane", explique Mohamed Abdel Samih, le responsable administratif de l'entreprise qui emploie 480 ouvriers égyptiens.
Prochaine étape de l'expansion du textile chinois en Egypte : la création d'une "cité textile" à Sohag, dans le sud du pays.
Lire aussi : Le textile égyptien va être subventionné
Et : Exportations de textile vers l'Europe : les pays méditerranéens résistent mieux que l'Asie
La Chine est ainsi le premier pays investisseur dans le secteur du textile en Egypte. Installée depuis dix ans dans la zone franche de Port Saïd, l'entreprise chinoise Nile Textile Group prospère. "Grâce aux accords commerciaux de l'Egypte, nous pouvons exporter notre marchandise vers les Etats-Unis sans payer de droits de douane", explique Mohamed Abdel Samih, le responsable administratif de l'entreprise qui emploie 480 ouvriers égyptiens.
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