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Le président Ben Ali. Photo DR.
TUNISIE. Sous couvert de « sécurité économique » et « d'atteintes aux intérêts vitaux » du pays, la Tunisie s'apprête à adopter une loi qui fait frémir les démocrates.
Les organisations non gouvernementales et l'opposition tunisienne critiquent ce texte adoptée mardi 15 juin par la chambre de députés en lui reprochant de criminaliser les critiques portées à l'encontre du gouvernement.
Les Tunisiens n'auront plus le droit désormais de nouer des contacts, « de manière directe ou indirecte », avec des « agents d'une puissance étrangère ou d'une institution ou organisation étrangère" si ces derniers portent préjudice « aux intérêts vitaux de la Tunisie ».
Ce texte extrêmement vague pourrait conduire devant les tribunaux les militants tunisiens des droits de l'homme qui correspondent avec des ONG ou des médias étrangers.
Rappelons que l'Union Européenne met en balance la démocratisation de la Tunisie en échange de la signature d'un accord de partenariat avancé. D'un point de vue strictement économique, les dénonciations de tortures et autres agissements antidémocratiques nuisent bien au intérêts vitaux de la Tunisie. Le ministre tunisien de la justice et des droits de l'homme Lazhar Bououni, a expliqué que « les crimes visés concernent notamment l'incitation de parties étrangères à ne pas accorder de crédits à la Tunisie, à ne pas investir dans le pays et à boycotter le tourisme ».
La Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme estime que cette loi constitue « un danger pour les libertés publiques ».
Les organisations non gouvernementales et l'opposition tunisienne critiquent ce texte adoptée mardi 15 juin par la chambre de députés en lui reprochant de criminaliser les critiques portées à l'encontre du gouvernement.
Les Tunisiens n'auront plus le droit désormais de nouer des contacts, « de manière directe ou indirecte », avec des « agents d'une puissance étrangère ou d'une institution ou organisation étrangère" si ces derniers portent préjudice « aux intérêts vitaux de la Tunisie ».
Ce texte extrêmement vague pourrait conduire devant les tribunaux les militants tunisiens des droits de l'homme qui correspondent avec des ONG ou des médias étrangers.
Rappelons que l'Union Européenne met en balance la démocratisation de la Tunisie en échange de la signature d'un accord de partenariat avancé. D'un point de vue strictement économique, les dénonciations de tortures et autres agissements antidémocratiques nuisent bien au intérêts vitaux de la Tunisie. Le ministre tunisien de la justice et des droits de l'homme Lazhar Bououni, a expliqué que « les crimes visés concernent notamment l'incitation de parties étrangères à ne pas accorder de crédits à la Tunisie, à ne pas investir dans le pays et à boycotter le tourisme ».
La Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme estime que cette loi constitue « un danger pour les libertés publiques ».