
Les manifestations se déroulent depuis plusieurs semaines. Les manifestants tentent de se protéger des snipers derrière des écrans de fumée. Photo DR.
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ISRAËL. Pendant que la fille et le gendre de Donald Trump inaugurent la nouvelle ambassade des États-Unis, qui déménage de Tel Aviv à Jérusalem-Est, les snipers de l'armée israélienne tirent à balles réelles sur 35 000 manifestants palestiniens. Le bilan provisoire communiqué par les autorités gazaouies fait état d'une quarantaine de morts, dont un enfant de 14 ans, 900 blessés dont 450 par balles.
Ce que Donald Trump qualifie de « grand jour » et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « jour historique » restera probablement gravé comme un massacre pour le reste du monde. Sur une douzaine de points chauds entre Israël et Gaza, des civils palestiniens tentent de franchir la frontière et tombent sous les balles de l'armée israélienne qui a reçu des ordres d'extrême fermeté.
En fin de matinée, le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a accusé Israël de commettre un « horrible massacre » alors que Youssouf al-Mahmoud, porte-parole du gouvernement palestinien, demande « une intervention internationale immédiate pour stopper l'horrible massacre commis à Gaza par les forces occupantes israéliennes ».
Ce que Donald Trump qualifie de « grand jour » et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « jour historique » restera probablement gravé comme un massacre pour le reste du monde. Sur une douzaine de points chauds entre Israël et Gaza, des civils palestiniens tentent de franchir la frontière et tombent sous les balles de l'armée israélienne qui a reçu des ordres d'extrême fermeté.
En fin de matinée, le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a accusé Israël de commettre un « horrible massacre » alors que Youssouf al-Mahmoud, porte-parole du gouvernement palestinien, demande « une intervention internationale immédiate pour stopper l'horrible massacre commis à Gaza par les forces occupantes israéliennes ».
Réprobation internationale
La décision prise par le président américain le 6 décembre de « reconnaître officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël » a déjà fait des dizaines de morts et près de 2 000 blessés ces dernières semaines. Car pour les palestiniens, cela revient à les priver de Jérusalem-Est, qu'ils considèrent comme la capitale de leur futur État, et donc de la possibilité de devenir un jour une nation.
La quasi totalité de la communauté internationale, y compris des alliés des États-Unis comme la Grande Bretagne ou la France, avait mis en garde les États-Unis contre les conséquences de cette provocation. Les faits leur donnent aujourd'hui raison.
La communauté internationale commence à réagir. Pour Bekir Bozdag, le porte-parole du gouvernement turc, « l'administration américaine est autant responsable qu'Israël de ce massacre». La Ligue arabe a convoqué une réunion d'urgence pour le 16 mai alors que le roi du Maroc, Mohammed VI critique une « décision unilatérale qui s’oppose au droit international et aux décisions du Conseil du sécurité.
Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale demande à Israël de « mettre immédiatement fin à l'usage disproportionné de la force contre les manifestants palestiniens ». « Nous assistons à une violation abjecte du droit international et des droits de l’Homme à Gaza » dénonce Amnesty International.
La quasi totalité de la communauté internationale, y compris des alliés des États-Unis comme la Grande Bretagne ou la France, avait mis en garde les États-Unis contre les conséquences de cette provocation. Les faits leur donnent aujourd'hui raison.
La communauté internationale commence à réagir. Pour Bekir Bozdag, le porte-parole du gouvernement turc, « l'administration américaine est autant responsable qu'Israël de ce massacre». La Ligue arabe a convoqué une réunion d'urgence pour le 16 mai alors que le roi du Maroc, Mohammed VI critique une « décision unilatérale qui s’oppose au droit international et aux décisions du Conseil du sécurité.
Le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale demande à Israël de « mettre immédiatement fin à l'usage disproportionné de la force contre les manifestants palestiniens ». « Nous assistons à une violation abjecte du droit international et des droits de l’Homme à Gaza » dénonce Amnesty International.