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MAROC. Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, « Promouvoir les opportunités et la participation des jeunes au Maroc », la jeunesse marocaine souffre d’une grande exclusion.
Près de la moitié des 15-29 ans n’est ni à l’école, ni dans la vie active. Cette tranche d’âge représente 30% de la population totale et 44% de la population en âge de travailler.
« Ces jeunes ont été exclus de la croissance économique soutenue que le pays a connue durant la dernière décennie (5% en moyenne), souligne le rapport. Pourtant, la jeunesse pourrait être un moteur de la croissance et du développement économique au Maroc. Au contraire, leur exclusion constante de la vie économique et civique pourrait entraver la croissance économique et provoquer des tensions sociales. »
80% des jeunes sans emploi ont un niveau inférieur à l’enseignement secondaire.
Les programmes gouvernementaux pour appuyer ces jeunes dans leur recherche d’emploi semblent avoir un impact limité.
88% des jeunes travailleurs n'ont pas de contrat de travail
Parallèlement, une grande partie des jeunes au travail indiquent avoir des emplois de faible qualité, souvent même sans aucune sécurité du travail ni avantage. Environ 88% des jeunes travailleurs ne possèdent pas de contrat de travail et déplorent également le sous-emploi (notamment dans le secteur informel où les emplois sont souvent temporaires ou à temps partiel) et les mauvaises conditions de travail.
Les jeunes Marocains pensent avoir très peu de contrôle sur leur avenir économique. Pour eux, sans réseaux ou connaissances, difficile d’obtenir un travail décent. En raison du manque de perspectives, un jeune sur trois désire ou envisage sérieusement de quitter le Maroc.
Oisifs, isolés, découragés, exclus de la vie sociale et civique, ces jeunes Marocains sont exposés à la délinquance et à la drogue, avertit le rapport.
Ce rapport s’appuie sur une enquête réalisée auprès des ménages et de la jeunesse au Maroc entre 2009 et 2010, auprès d’un échantillon de 2000 ménages.