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FRANCE. Une étude publiée conjointement, lundi 9 juillet 2018, par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et IFP Energies nouvelles, conclut que "l'électrification devient une nécessité pour pouvoir répondre aux enjeux climatiques et de santé publique". Le transport en France représente plus de 30% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES).
L'enquête analyse la consommation énergétique, la viabilité économique (coût total de possession) et les impacts environnementaux sur l'ensemble du cycle de vie des véhicules particuliers, utilitaires ainsi que les poids lourds et les bus.
Pour l'Ademe et IFP Energies nouvelles, "les véhicules hybrides rechargeables possèdent tous les atouts pour réduire la pollution locale et les émissions de GES." A condition d'être "utilisés très régulièrement de façon à amortir l'impact de la fabrication de la batterie", à recharger quotidiennement pour "maximiser l'utilisation du véhicule en mode électrique".
"Actuellement, le déploiement de cette technologie en grande série est limité du fait du coût élevé de fabrication des batteries qui vient s’ajouter à celui d’une motorisation conventionnelle et d’incitation à l’achat réduite. Ce coût devrait se réduire d’ici 2030, ce qui permettra de démocratiser cet usage et le rendre véritablement concurrentiel", envisage l'étude.
Les mêmes recommandations figurent pour les véhicules électriques dont la rentabilité économique devrait intervenir à l'horizon 2030 avec la réduction annoncée du coût des batteries. L'enquête pointe toutefois "la tendance actuelle à l’accroissement de la taille de batteries pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques particuliers, est préjudiciable pour l’impact environnemental de ces véhicules. Ce point devra faire l’objet d’une attention particulière à l’avenir".
Selon l'étude, le bus tout électrique présente les plus faibles contributions aux impacts environnementaux pour les déplacement en ville comparés aux autres véhicules étudiés. Car trop cher. "Le bus hybride s’avère donc à court terme une solution intermédiaire représentant une bonne alternative au bus conventionnel roulant au Diesel", dévoile le rapport.
L'Ademe et IFP Energies nouvelles prévoient de compléter cette enquête en "évaluant d’autres systèmes énergétiques à base d’hydrogène, de biocarburants ou de GNV (non pris en compte dans cette étude), que ce soit sur les segments actuels ou d’autres, comme les véhicules 2 à 3 roues par exemple. Il conviendra aussi d’intégrer le coût des infrastructures (bornes de recharge électrique, stations d’approvisionnement en hydrogène) notamment pour ces nouvelles filières".
Voir l'étude "Bilan transversal de l'impact de l'électrification par segment"
L'enquête analyse la consommation énergétique, la viabilité économique (coût total de possession) et les impacts environnementaux sur l'ensemble du cycle de vie des véhicules particuliers, utilitaires ainsi que les poids lourds et les bus.
Pour l'Ademe et IFP Energies nouvelles, "les véhicules hybrides rechargeables possèdent tous les atouts pour réduire la pollution locale et les émissions de GES." A condition d'être "utilisés très régulièrement de façon à amortir l'impact de la fabrication de la batterie", à recharger quotidiennement pour "maximiser l'utilisation du véhicule en mode électrique".
"Actuellement, le déploiement de cette technologie en grande série est limité du fait du coût élevé de fabrication des batteries qui vient s’ajouter à celui d’une motorisation conventionnelle et d’incitation à l’achat réduite. Ce coût devrait se réduire d’ici 2030, ce qui permettra de démocratiser cet usage et le rendre véritablement concurrentiel", envisage l'étude.
Les mêmes recommandations figurent pour les véhicules électriques dont la rentabilité économique devrait intervenir à l'horizon 2030 avec la réduction annoncée du coût des batteries. L'enquête pointe toutefois "la tendance actuelle à l’accroissement de la taille de batteries pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques particuliers, est préjudiciable pour l’impact environnemental de ces véhicules. Ce point devra faire l’objet d’une attention particulière à l’avenir".
Selon l'étude, le bus tout électrique présente les plus faibles contributions aux impacts environnementaux pour les déplacement en ville comparés aux autres véhicules étudiés. Car trop cher. "Le bus hybride s’avère donc à court terme une solution intermédiaire représentant une bonne alternative au bus conventionnel roulant au Diesel", dévoile le rapport.
L'Ademe et IFP Energies nouvelles prévoient de compléter cette enquête en "évaluant d’autres systèmes énergétiques à base d’hydrogène, de biocarburants ou de GNV (non pris en compte dans cette étude), que ce soit sur les segments actuels ou d’autres, comme les véhicules 2 à 3 roues par exemple. Il conviendra aussi d’intégrer le coût des infrastructures (bornes de recharge électrique, stations d’approvisionnement en hydrogène) notamment pour ces nouvelles filières".
Voir l'étude "Bilan transversal de l'impact de l'électrification par segment"