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UE. Plus d'une centaine d'économistes, dont une cinquantaine de Français, demande dans une tribune à la Banque centrale européenne (BCE) d'annuler les dettes publiques qu'elle détient pour facilité la résilience dans l'après Covid-19.
Cet appel publié vendredi 5 février 2021 dans neuf journaux européens en Français, en Anglais, en Allemand, en Italien et en Espagnol, précise que "les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd'hui détenue par leur banque centrale. Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette".
Ces montants représentent aujourd'hui près de 2 500 mrds€. "Si nous remboursons cette somme, nous devons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d'emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses", note le manifeste.
Le collectif d'économistes indique qu'en échange de l'effacement des dettes publiques, ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt, les Etats s'engageraient à "investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale". Et pourraient "aussi réparer la casse sociale, économique et culturelle après la terrible crise sanitaire que nous traversons".
Cet appel publié vendredi 5 février 2021 dans neuf journaux européens en Français, en Anglais, en Allemand, en Italien et en Espagnol, précise que "les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd'hui détenue par leur banque centrale. Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette".
Ces montants représentent aujourd'hui près de 2 500 mrds€. "Si nous remboursons cette somme, nous devons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d'emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses", note le manifeste.
Le collectif d'économistes indique qu'en échange de l'effacement des dettes publiques, ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt, les Etats s'engageraient à "investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale". Et pourraient "aussi réparer la casse sociale, économique et culturelle après la terrible crise sanitaire que nous traversons".
"Annuler les dettes n'est pas une option"
"D’une part, toutes les institutions financières au monde peuvent procéder à un abandon de créances et la BCE ne fait pas exception. D’autre part, le mot "annulation " ne figure ni dans le traité ni dans le protocole sur le système européen de banques centrales (SEBC)", argumente le texte.
L'institution ne semble pas valider pas cette solution. En tout cas, pas Fabio Panetta. Membre italien du directoire de la BCE, il avait déclaré en juin 2020, dans un entretien accordé au quotidien français Le Monde, qu'annuler les dettes des Etats, qui se négocient à des taux très bas, voire négatifs, n'était "pas une option." Selon lui, "les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie" et ceci se "terminerait en désordre financier."
Créée en juin 1998 et basée à Francfort-sur-le-Main, la BCE est la banque centrale des dix-neuf pays de la zone euro. Elle est présidée, depuis le 1er novembre 2019, par la Française Christine Lagarde.
Lire le texte complet et voir la liste des signataires de la tribune "Annuler les dettes publique détenues par la BCE pour reprendre en main notre destin"
L'institution ne semble pas valider pas cette solution. En tout cas, pas Fabio Panetta. Membre italien du directoire de la BCE, il avait déclaré en juin 2020, dans un entretien accordé au quotidien français Le Monde, qu'annuler les dettes des Etats, qui se négocient à des taux très bas, voire négatifs, n'était "pas une option." Selon lui, "les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie" et ceci se "terminerait en désordre financier."
Créée en juin 1998 et basée à Francfort-sur-le-Main, la BCE est la banque centrale des dix-neuf pays de la zone euro. Elle est présidée, depuis le 1er novembre 2019, par la Française Christine Lagarde.
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