
Le Gouvernement d'union en Libye s'étend peu à peu. (photo BBC World Service-licence Creative Commons)
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LIBYE. « Un navire battant pavillon indien qui transportait illégalement du pétrole libyen, a restitué sa cargaison à la Libye » annonce dans un communiqué de presse Mustafa Sanallah, directeur de la Compagnie nationale pétrolière (NOC).
La communauté internationale vient d’intercepter, ce dimanche 1er mai 2016, une cargaison en partance de l’est de la Libye, sous l’autorité de Tobrouk. Le navire a dû remettre sa cargaison au Gouvernement d’union en Libye. Une réussite pour cet exécutif qui peine à s’imposer dans le pays.
La Libye vit avec deux différentes autorités. Le Gouvernement d’Union de Libye, à Tripoli et le Parlement de Tobrouk, à l’est. Seul le premier est reconnu par la communauté internationale. Le Parlement de Tobrouk demeure sous le contrôle du général Khalifa Haftar et de ses forces armées.
Mis en place le 30 mars 2016 à Tripoli, le Gouvernement d’union de Libye peut compter sur le soutien des pays occidentaux et d’Afrique du Nord, mais aussi sur des instances libyennes comme la NOC, la Banque centrale de Libye et Libyan Investment Authority, le fonds souverain qui gère les actifs de l'État libyen à l'étranger.
Depuis le 5 avril 2016, il a réussi à rallier des tribus et milices de l’ouest et du sud de la Libye, ainsi que les groupes armés chargés de la sécurité des champs pétroliers.
Mais il lui manque une unité nationale pour asseoir son influence. Pour l'instant, le Parlement installé à Tobrouk refuse de reconnaître son autorité. Le nouvel exécutif tente tout de même un rapprochement depuis le jeudi 28 avril 2016. Le Conseil présidentiel, sous la houlette du Premier ministre, Fayez Al-Sarraj souhaite créer un commandement militaire unique.
Dans une allocution télévisée, Fayez Al-Sarraj a insisté sur « la nécessité d'une action concertée pour anéantir Daech à Syrte avec la participation de tous les Libyens, de tous les commandements militaires dans l'est, l'ouest et le sud ».
Lors du bilan de ses trente premiers jours, le Premier ministre déclarait avoir pris le contrôle de huit ministères. L’exécutif a notamment investi les locaux des Affaires étrangères et des Transports.
La communauté internationale vient d’intercepter, ce dimanche 1er mai 2016, une cargaison en partance de l’est de la Libye, sous l’autorité de Tobrouk. Le navire a dû remettre sa cargaison au Gouvernement d’union en Libye. Une réussite pour cet exécutif qui peine à s’imposer dans le pays.
La Libye vit avec deux différentes autorités. Le Gouvernement d’Union de Libye, à Tripoli et le Parlement de Tobrouk, à l’est. Seul le premier est reconnu par la communauté internationale. Le Parlement de Tobrouk demeure sous le contrôle du général Khalifa Haftar et de ses forces armées.
Mis en place le 30 mars 2016 à Tripoli, le Gouvernement d’union de Libye peut compter sur le soutien des pays occidentaux et d’Afrique du Nord, mais aussi sur des instances libyennes comme la NOC, la Banque centrale de Libye et Libyan Investment Authority, le fonds souverain qui gère les actifs de l'État libyen à l'étranger.
Depuis le 5 avril 2016, il a réussi à rallier des tribus et milices de l’ouest et du sud de la Libye, ainsi que les groupes armés chargés de la sécurité des champs pétroliers.
Mais il lui manque une unité nationale pour asseoir son influence. Pour l'instant, le Parlement installé à Tobrouk refuse de reconnaître son autorité. Le nouvel exécutif tente tout de même un rapprochement depuis le jeudi 28 avril 2016. Le Conseil présidentiel, sous la houlette du Premier ministre, Fayez Al-Sarraj souhaite créer un commandement militaire unique.
Dans une allocution télévisée, Fayez Al-Sarraj a insisté sur « la nécessité d'une action concertée pour anéantir Daech à Syrte avec la participation de tous les Libyens, de tous les commandements militaires dans l'est, l'ouest et le sud ».
Lors du bilan de ses trente premiers jours, le Premier ministre déclarait avoir pris le contrôle de huit ministères. L’exécutif a notamment investi les locaux des Affaires étrangères et des Transports.