
Sviluppo Risorse Ambientali Srl a pignon sur rue dans le sud de l'Italie (photo : Sviluppo Risorse Ambientali Srl)
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TUNISIE/ITALIE. Le scandale a été dénoncé dès novembre 2020 par une chaîne de télévision privée tunisienne. Selon l'enquête des journalistes d'investigation, la société tunisienne Soreplast importe chaque année 120 000 tonnes de déchets, dont des produits hospitaliers dangereux. En dépit de tentatives d'étouffement, l'affaire éclabousse aujourd'hui vingt-trois hauts responsables politiques et administratifs tunisiens. Au moins 282 conteneurs de déchets dangereux auraient été exportés illégalement en 2020 de l'Italie vers le port de Sousse, en Tunisie.
Mustapha Aroui, ministre de l'Environnement, des cadres du ministère de l'environnement et des douanes, ainsi que le directeur de l'Agence nationale de recyclage des déchets ont été placés en détention préventive lundi 21 décembre 2020. La justice tunisienne aurait délivré au moins huit mandats de dépôt.
Le patron de la société tunisienne importatrice se trouve en fuite. Soreplast ne dispose que d'une autorisation de recycler et d'exporter des déchets plastiques industriels. Selon l'AFP, elle aurait fait une fausse déclaration d'importation de « déchets en plastiques post-industriel en balles non dangereux (...) pour effectuer les opérations de tri, recyclage et réexportation vers le territoire européen ».
Coté italien, l'expéditeur, l'entreprise Sviluppo Risorse Ambientali Srl, serait basé à Naples. SRA aurait signé un contrat de 5 M€ avec Soreplast pour l'élimination de 120 000 tonnes d'ordures.
La Tunisie traite seulement 60% de ses déchets. "Élimination" veut donc dire souvent stockage sauvage dans une décharge à ciel ouvert.
Les 282 conteneurs doivent théoriquement être retournés à l'expéditeur. Théoriquement.
Sviluppo Risorse Ambientali Srl a pour devise « ensemble pour un monde meilleur ».
Mustapha Aroui, ministre de l'Environnement, des cadres du ministère de l'environnement et des douanes, ainsi que le directeur de l'Agence nationale de recyclage des déchets ont été placés en détention préventive lundi 21 décembre 2020. La justice tunisienne aurait délivré au moins huit mandats de dépôt.
Le patron de la société tunisienne importatrice se trouve en fuite. Soreplast ne dispose que d'une autorisation de recycler et d'exporter des déchets plastiques industriels. Selon l'AFP, elle aurait fait une fausse déclaration d'importation de « déchets en plastiques post-industriel en balles non dangereux (...) pour effectuer les opérations de tri, recyclage et réexportation vers le territoire européen ».
Coté italien, l'expéditeur, l'entreprise Sviluppo Risorse Ambientali Srl, serait basé à Naples. SRA aurait signé un contrat de 5 M€ avec Soreplast pour l'élimination de 120 000 tonnes d'ordures.
La Tunisie traite seulement 60% de ses déchets. "Élimination" veut donc dire souvent stockage sauvage dans une décharge à ciel ouvert.
Les 282 conteneurs doivent théoriquement être retournés à l'expéditeur. Théoriquement.
Sviluppo Risorse Ambientali Srl a pour devise « ensemble pour un monde meilleur ».