
Khouribga durant les affrontements (DR)
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MAROC. Un sit-in de protestation, devant le siège de l’ Office chérifien des phosphates (OCP) à Khouribga, ville minière à 120 km au sud-est de Casablanca, a dégénéré mardi 15 mars 2011 en affrontements violents entre les habitants de certains quartiers et les forces de l’ordre.
Les autorités locales ont fait état d’une dizaine de blessés parmi les forces de l’ordre, ainsi qu’un journaliste du quotidien arabophone Assabah (groupe L’Economiste).
Selon elles, les protestataires, soit une centaine d’éléments, qui ont investi l’administration de l’OCP, ont détruit onze véhicules et autres engins de transport de marchandises, semant le désordre, détruisant la devanture du bâtiment à coups de pierres et dégradant des documents administratifs.
Des individus extérieurs aux revendications portées par les protestataires seraient à l’origine des actes de vandalisme, indique l’agence de presse officielle Maghreb Arabe Presse (MAP). La MAP a par ailleurs démenti la mort d’une personne, annoncée mardi en fin de soirée sur internet.
Les autorités locales ont fait état d’une dizaine de blessés parmi les forces de l’ordre, ainsi qu’un journaliste du quotidien arabophone Assabah (groupe L’Economiste).
Selon elles, les protestataires, soit une centaine d’éléments, qui ont investi l’administration de l’OCP, ont détruit onze véhicules et autres engins de transport de marchandises, semant le désordre, détruisant la devanture du bâtiment à coups de pierres et dégradant des documents administratifs.
Des individus extérieurs aux revendications portées par les protestataires seraient à l’origine des actes de vandalisme, indique l’agence de presse officielle Maghreb Arabe Presse (MAP). La MAP a par ailleurs démenti la mort d’une personne, annoncée mardi en fin de soirée sur internet.
L'attitude des forces de l'ordre
Pour Assal Hajaj, président de la section de l’ Association marocaine des droits humains (AMDH) à Khouribga, joint par téléphone, c’est l’attitude des forces de l’ordre venues déloger à cinq heures du matin les protestataires endormis, environ 800, qui campaient devant le siège de l’OCP, qui est à l’origine des affrontements.
Depuis le 21 février 2011, des sit-in de protestation sont observés par les enfants de retraités de l’OCP à Khouribga pour réclamer des emplois et dénoncer le recrutement de personnes étrangères à la ville minière, en provenance notamment de la ville d’Oujda.
« Quand les parents et les autres habitants de Khouribga ont vu les forces de l’ordre intervenir contre leurs enfants, ils se sont mis en colère. Les habitants ont alors attaqué les locaux de l’OCP et brulé des véhicules », explique Assal Hajaj.
Selon le responsable de la section locale de l’AMDH, les affrontements ont fait une quarantaine de blessés, dont certains très graves, du côté des manifestants.
Depuis le 21 février 2011, des sit-in de protestation sont observés par les enfants de retraités de l’OCP à Khouribga pour réclamer des emplois et dénoncer le recrutement de personnes étrangères à la ville minière, en provenance notamment de la ville d’Oujda.
« Quand les parents et les autres habitants de Khouribga ont vu les forces de l’ordre intervenir contre leurs enfants, ils se sont mis en colère. Les habitants ont alors attaqué les locaux de l’OCP et brulé des véhicules », explique Assal Hajaj.
Selon le responsable de la section locale de l’AMDH, les affrontements ont fait une quarantaine de blessés, dont certains très graves, du côté des manifestants.