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TUNISIE. L'annonce d'un remaniement partiel du gouvernement tunisien, samedi 25 février 2017, fragilise l'union nationale voulue par le premier ministre Youssef Chahed.
Si les nominations d'Ahmed Adhoum, ancien ministre des domaines de l'Etat, au poste vacant de ministre des Affaires religieuses, et d'Abdellatif Hmem (directeur général de l'Office tunisien du tourisme tunisien) comme secrétaire d'Etat au Commerce - il remplace Fayçal Hafiane - semblent passées inaperçues, il n'en va pas de même pour l'arrivée de Khalil Ghariani au ministère de la Fonction publique et de la Gouvernance. Ce membre influent du syndicat l'Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (Utica) remplace à ce poste Abib Briki issu de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). Un patron contre un syndicaliste.
L'UGTT n'a pas tardé à dénoncer ce limogeage qu'il attribue à la volonté du gouvernement d'accélérer la privatisation des entreprises publiques. La centrale, qui n'aurait pas été consultée, évoque un "dépassement" de l'accord de Carthage qu'elle avait signé pour un gouvernement d'union nationale.
Intervenant à la télévision tunisienne, Youssef Chahed a voulu tout de suite désamorcer la polémique en insistant sur la "nécessité de cohésion au sein de l'équipe gouvernementale" tout en annonçant une "période économiquement difficile pour la Tunisie".
Le chef du gouvernement préparerait un autre remaniement plus complet selon la presse tunisienne.
Si les nominations d'Ahmed Adhoum, ancien ministre des domaines de l'Etat, au poste vacant de ministre des Affaires religieuses, et d'Abdellatif Hmem (directeur général de l'Office tunisien du tourisme tunisien) comme secrétaire d'Etat au Commerce - il remplace Fayçal Hafiane - semblent passées inaperçues, il n'en va pas de même pour l'arrivée de Khalil Ghariani au ministère de la Fonction publique et de la Gouvernance. Ce membre influent du syndicat l'Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (Utica) remplace à ce poste Abib Briki issu de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). Un patron contre un syndicaliste.
L'UGTT n'a pas tardé à dénoncer ce limogeage qu'il attribue à la volonté du gouvernement d'accélérer la privatisation des entreprises publiques. La centrale, qui n'aurait pas été consultée, évoque un "dépassement" de l'accord de Carthage qu'elle avait signé pour un gouvernement d'union nationale.
Intervenant à la télévision tunisienne, Youssef Chahed a voulu tout de suite désamorcer la polémique en insistant sur la "nécessité de cohésion au sein de l'équipe gouvernementale" tout en annonçant une "période économiquement difficile pour la Tunisie".
Le chef du gouvernement préparerait un autre remaniement plus complet selon la presse tunisienne.