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Olivier Bernard : " Il existe plusieurs centaines de milliers voire des millions d'espèces de micro-algues et nous en connaissons 20 ou 30 000 seulement ! "(DR Inria / Photo J. Wallace)
FRANCE. Avec un budget de 160 M€ dont 20% d’aides publiques, sur dix ans, l’IEED GreenStars devrait explorer en France toutes les possibilités offertes par les micro algues dans des domaines aussi divers que la cosmétique et la fabrication de bio carburants. Le projet a été sélectionné le 9 mars 2012 par l’Etat en France, qui le retient comme « Investissement d’Avenir », une formule qui ouvre la voie des finances publiques lié à l’Institut d’Excellence sur les Energies Décarbonnées (IEED).
« GreenStars sera un réseau national de plates-formes collaboratives…qui contribuera à l’industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues » selon Olivier Bernard, du centre de recherche Inria de Sophia-Antipolis, un des précurseurs du projet.
« Il y a loin de la coupe aux lèvres, et à échéance de dix ans il est peu probable de voir apparaître une filière industrielle à partir des recherches sur les algues, mais nous y travaillons » tempère Robert Gandolfo, chef de projet au Pôle Mer Paca, un des principaux clusters français, impliqué lui aussi dans Greenstars. Cependant, dans le domaine des aliments pour animaux, les recherches pourraient déboucher plus vite sur des produits industriels.
« GreenStars sera un réseau national de plates-formes collaboratives…qui contribuera à l’industrialisation de procédés qui utilisent des micro-algues » selon Olivier Bernard, du centre de recherche Inria de Sophia-Antipolis, un des précurseurs du projet.
« Il y a loin de la coupe aux lèvres, et à échéance de dix ans il est peu probable de voir apparaître une filière industrielle à partir des recherches sur les algues, mais nous y travaillons » tempère Robert Gandolfo, chef de projet au Pôle Mer Paca, un des principaux clusters français, impliqué lui aussi dans Greenstars. Cependant, dans le domaine des aliments pour animaux, les recherches pourraient déboucher plus vite sur des produits industriels.
45 partenaires scientifiques et industriels

30 000 souches connues, une infime partie de l'éventail des micro algues (photo MN)
30 000 souches de micro-algues sont connues des organismes scientifiques, mais il en existe des millions, le champ de la recherche et de ses applications est donc extraordinairement étendu, même si à la base ce sont les bio-carburants qui intéressent les industriels et l’Etat.
L’essentiel des laboratoires et entreprises collaborant à l’IEED Greenstars se trouvent en Provence Alpes Cote d’Azur et en Languedoc Roussillon, sur la façade méditerranéenne française. « Nos laboratoires, notamment l’Inria de Nice, ont une réelle expérience" reprend Robert Gandolfo, "puisque l'INRIA avait en 2006 lancé les premières recherches, labellisées par le Pole Mer, sur les utilisations de micro-algues dans la pêche et l’aquaculture d’une part, et les bio-carburants d’autre part."
Plusieurs projets de recherche seraient fédérés désormais par cet IEED : Symbiose, mené en Paca sur les micro algues en milieu fermé, et Elio Biotech, une plate-forme de sélection de souches pilotée par le Commissariat à l’Energie Atomique. Le projet collaboratif dispose aussi de quelques entreprises comme les languedociennes Micro Phit et Green Sea.
45 partenaires collaboreront dans ce projet scientifico-industriel, labellisé par les pôles de compétitivité Trimatec et Pole Mer.
L’essentiel des laboratoires et entreprises collaborant à l’IEED Greenstars se trouvent en Provence Alpes Cote d’Azur et en Languedoc Roussillon, sur la façade méditerranéenne française. « Nos laboratoires, notamment l’Inria de Nice, ont une réelle expérience" reprend Robert Gandolfo, "puisque l'INRIA avait en 2006 lancé les premières recherches, labellisées par le Pole Mer, sur les utilisations de micro-algues dans la pêche et l’aquaculture d’une part, et les bio-carburants d’autre part."
Plusieurs projets de recherche seraient fédérés désormais par cet IEED : Symbiose, mené en Paca sur les micro algues en milieu fermé, et Elio Biotech, une plate-forme de sélection de souches pilotée par le Commissariat à l’Energie Atomique. Le projet collaboratif dispose aussi de quelques entreprises comme les languedociennes Micro Phit et Green Sea.
45 partenaires collaboreront dans ce projet scientifico-industriel, labellisé par les pôles de compétitivité Trimatec et Pole Mer.