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Le projet de loi Grenelle II mettrait chaque région française dans l'obligation de définir un schéma éolien (photo MN)
FRANCE. Lancé en 2007 le « Grenelle de l’Environnement » avait des airs d’états généraux, et dans le grand nombre de décisions actées à l’issue de cette vaste concertation franco-française, une mesure devait limiter l’impact des parcs éoliens sur le paysage. Aujourd’hui traduite par un projet de loi, elle provoque la colère des professionnels de l’éolien en France, secteur apparu tardivement mais en pleine expansion.
Ce mardi 4 mai 2010, les entrepreneurs et leurs salariés du secteur manifestent à Paris afin de rencontrer le ministre français de l’Ecologie et du Développement Durable, Jean-Louis Borloo, à l’occasion de l’examen, par l’Assemblée Nationale française à partir du 4 mai 2010, du projet de loi issu du « Grenelle de l’environnement ».
Eric Virvaux, délégué régional Aquitaine du lobby pro-éolien France Energie Eolienne, interrogé par le quotidien Sud Ouest, résume la situation telle qu’elle est vécue dans la profession : « limiter les parcs éoliens à 15 MW de puissance et cinq machines réduirait de 70% le potentiel éolien en France ».
Ce mardi 4 mai 2010, les entrepreneurs et leurs salariés du secteur manifestent à Paris afin de rencontrer le ministre français de l’Ecologie et du Développement Durable, Jean-Louis Borloo, à l’occasion de l’examen, par l’Assemblée Nationale française à partir du 4 mai 2010, du projet de loi issu du « Grenelle de l’environnement ».
Eric Virvaux, délégué régional Aquitaine du lobby pro-éolien France Energie Eolienne, interrogé par le quotidien Sud Ouest, résume la situation telle qu’elle est vécue dans la profession : « limiter les parcs éoliens à 15 MW de puissance et cinq machines réduirait de 70% le potentiel éolien en France ».
La moitié des projets actuels serait retoquée
Avec la constitution de Zones de Développement Eolien en 2004, les acteurs de l’éolien pensaient que la réglementation cadrait pour longtemps les possibilités d’installation de parcs éoliens, mais l’accumulation de contraintes et règlements nouveaux les fait bondir aujourd’hui.
En particulier il est question de considérer les éoliennes comme des « installations classées protection de l’environnement », qui les mettrait sous le regard pointilleux des inspecteurs des directions de l’Environnement et de l’Industrie.
L’accumulation de ce qui est vécu comme des tracasseries par les professionnels, ferait perdre plusieurs milliers d’emplois à l’éolien français, qui voit dans ce projet de loi, la patte d’un député influent, Patrick Ollier, président de la commission Economie du parlement français. Avec lui le lobby pro-pétrole marquerait des points face au lobby pro-éolien, trop jeune et pas assez influent.
Le Syndicat des Energies Renouvelables a, lui, demandé aux députés de ne pas voter un amendement proposé au vote : la constitution par chaque Région française, d’un Schéma éolien d’ici 2012, qui limiterait les zones éligibles aux projets de fermes éoliennes.
Autre amendement honni par les éoliénophiles, celui qui doit interdire la construction d’éoliennes à moins de 500 m de toute habitation. Dans un pays aux campagnes mitées par l’habitat, ce serait réduire considérablement les marges de manœuvre des porteurs de projets éoliens.
André Antolini, le président du SER note quant à lui que plus de la moitié des projets de parcs éoliens actuellement en projet ou en construction seraient retoqués si le projet de loi Grenelle II était aujourd’hui en vigueur.
En particulier il est question de considérer les éoliennes comme des « installations classées protection de l’environnement », qui les mettrait sous le regard pointilleux des inspecteurs des directions de l’Environnement et de l’Industrie.
L’accumulation de ce qui est vécu comme des tracasseries par les professionnels, ferait perdre plusieurs milliers d’emplois à l’éolien français, qui voit dans ce projet de loi, la patte d’un député influent, Patrick Ollier, président de la commission Economie du parlement français. Avec lui le lobby pro-pétrole marquerait des points face au lobby pro-éolien, trop jeune et pas assez influent.
Le Syndicat des Energies Renouvelables a, lui, demandé aux députés de ne pas voter un amendement proposé au vote : la constitution par chaque Région française, d’un Schéma éolien d’ici 2012, qui limiterait les zones éligibles aux projets de fermes éoliennes.
Autre amendement honni par les éoliénophiles, celui qui doit interdire la construction d’éoliennes à moins de 500 m de toute habitation. Dans un pays aux campagnes mitées par l’habitat, ce serait réduire considérablement les marges de manœuvre des porteurs de projets éoliens.
André Antolini, le président du SER note quant à lui que plus de la moitié des projets de parcs éoliens actuellement en projet ou en construction seraient retoqués si le projet de loi Grenelle II était aujourd’hui en vigueur.