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Cet abandon n’aura surpris personne sur les rives du Vieux-Port. Depuis dix-huit mois en effet, le projet était en stand-by, plombé par la conjoncture.
« La morosité du marché immobilier depuis 2007 n’a pas permis d’arriver à un accord en 2008 », précisent les deux partenaires dans le communiqué.
Un loyer trop élevé ?
La crise a en effet achevé de saper les fragiles fondations juridico-financières du programme échafaudées par le GPMM : ce dernier avait prévu de concéder la jouissance du terrain à Icade via une autorisation d’occupation temporaire longue durée (70 ans) en contrepartie du versement d’une redevance annuelle de 1,5 M€, fort onéreuse au regard des 200 M€ que s’apprêtait à investir le promoteur.
Début 2009, Icade a bien tenté d’obtenir du port une révision à la baisse du tarif de la redevance tout en lui demandant la cession d’une partie du foncier.
Cette requête s’est heurtée à une fin de non-recevoir de la part du GPMM, ce dernier estimant que « cette offre actualisée n’était plus compatible avec les règles fixées dans la mise en concurrence initiale ».
Cette « incompatibilité » a donc poussé le port à déclarer l’appel d’offres sans suite.
Reste désormais à envisager le futur de ces 2,5 ha, idéalement situés, à l’entrée du parc Habité, quartier résidentiel de 1.500 logements qu’Euroméditerranée souhaite voir émerger dans la zone arrière-portuaire.
Le GPMM annonce que de nouvelles réflexions vont être engagées « sur le devenir de ces espaces « au mieux de ses intérêts ».