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ITALIE. Carmelo Zuccaro, procureur de Catane (Sicile), affirme, dimanche 23 avril 2017 dans le journal italien La Stampa, détenir des preuves que des ONG sont impliquées dans des contacts directs avec les trafiquants d'êtres humains en Libye.
"Nous ne savons pas encore si et comment nous pourrons utiliser ces preuves devant un tribunal, mais nous sommes plutôt certains de ce que nous avançons; des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs (ndlr : équipements permettant de localiser un navire) sont des faits avérés", souligne le procureur italien. Il s'occupe de déterminer qui finance les ONG travaillant sur la crise migratoire. Principalement visées par Carmelo Zuccaro, des associations nouvellement créées qui joueraient le rôle de "taxi" entre la Libye et les côtes italiennes.
Ces accusations de collaboration entre des ONG et des trafiquants d'êtres humains viennent relayer de précédents doutes émis par l'agence Frontex en décembre 2016. Le directeur de cette agence en charge du contrôle des frontières européennes, le Français Fabrice Leggeri, indiquait d'ailleurs en février 2017 que 40% des secours provenaient de navires privés et non de missions internationales laissant entendre des collusions entre ONG et trafiquants.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), quelque 37 700 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes du 1er janvier 2017 au 19 avril 2017. Ceci représente plus de 80% des arrivées en Europe par la mer.
"Nous ne savons pas encore si et comment nous pourrons utiliser ces preuves devant un tribunal, mais nous sommes plutôt certains de ce que nous avançons; des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs (ndlr : équipements permettant de localiser un navire) sont des faits avérés", souligne le procureur italien. Il s'occupe de déterminer qui finance les ONG travaillant sur la crise migratoire. Principalement visées par Carmelo Zuccaro, des associations nouvellement créées qui joueraient le rôle de "taxi" entre la Libye et les côtes italiennes.
Ces accusations de collaboration entre des ONG et des trafiquants d'êtres humains viennent relayer de précédents doutes émis par l'agence Frontex en décembre 2016. Le directeur de cette agence en charge du contrôle des frontières européennes, le Français Fabrice Leggeri, indiquait d'ailleurs en février 2017 que 40% des secours provenaient de navires privés et non de missions internationales laissant entendre des collusions entre ONG et trafiquants.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), quelque 37 700 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes du 1er janvier 2017 au 19 avril 2017. Ceci représente plus de 80% des arrivées en Europe par la mer.