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Un Français en cosomme 35 kg/an, un Algérien 5 (photo MN)
MÉDITERRANÉE. Le Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM) régit par la Convention de Barcelone s’est engagé dans la mise en œuvre progressive d'une approche impliquant de porter une attention plus grande sur les aspects socioéconomiques. Un récent rapport du Plan Bleu pour la Méditerranée rend compte de cette évolution.
Cette analyse des activités économiques en Méditerranée – secteurs pêche aquaculture, de l’expert international Jacques Sacchi, fait le point de la problématique pêche – ressources sur l’ensemble du bassin méditerranéen. « Ce travail est aussi un outil analytique utilisable dans l’avenir par d’autres experts » explique Didier Sauzade, chargé de mission Mer au Plan Bleu. « Jusqu’à présent ceux-ci devaient, à intervalles réguliers, faire le travail de collecte des données puis construire leurs outils d’analyse ».
Complémentaire d'un précédent rapport sur les pêcheries méditerranéennes, ce document fait état des moyens humains et matériels de la pêche en méditerranée, de ses 82 000 navires dont plus de 80% pour la petite pêche et des 587 000 personnes qui en vivent d’une filière qui comporte de moins en moins d’industrie de transformation. Il donne aussi état des pratiques de consommation. Sait-on qu’un Français consomme en moyenne 35 kg de produits de la mer par an, alors qu’un Algérien en mange sept fois moins ? Et il évalue à 6,25 mds$ (5 mds€) l’importance économique d’un secteur, dont l’évolution impacte la ressource halieutique, mais est en retour impactée par l’état de cette dernière.
Imbriquer les données sur l’état du milieu, la société, l’emploi et les ressources halieutiques ; mêler dans le shaker analytique l’avenir du thon rouge, des herbiers de posidonies avec l’artificialisation du littoral, la pollution de l’eau et les besoins d’emplois des régions côtières dévoile une dynamique passionnante pour la compréhension du milieu et des enjeux socioéconomiques.
Cette analyse des activités économiques en Méditerranée – secteurs pêche aquaculture, de l’expert international Jacques Sacchi, fait le point de la problématique pêche – ressources sur l’ensemble du bassin méditerranéen. « Ce travail est aussi un outil analytique utilisable dans l’avenir par d’autres experts » explique Didier Sauzade, chargé de mission Mer au Plan Bleu. « Jusqu’à présent ceux-ci devaient, à intervalles réguliers, faire le travail de collecte des données puis construire leurs outils d’analyse ».
Complémentaire d'un précédent rapport sur les pêcheries méditerranéennes, ce document fait état des moyens humains et matériels de la pêche en méditerranée, de ses 82 000 navires dont plus de 80% pour la petite pêche et des 587 000 personnes qui en vivent d’une filière qui comporte de moins en moins d’industrie de transformation. Il donne aussi état des pratiques de consommation. Sait-on qu’un Français consomme en moyenne 35 kg de produits de la mer par an, alors qu’un Algérien en mange sept fois moins ? Et il évalue à 6,25 mds$ (5 mds€) l’importance économique d’un secteur, dont l’évolution impacte la ressource halieutique, mais est en retour impactée par l’état de cette dernière.
Imbriquer les données sur l’état du milieu, la société, l’emploi et les ressources halieutiques ; mêler dans le shaker analytique l’avenir du thon rouge, des herbiers de posidonies avec l’artificialisation du littoral, la pollution de l’eau et les besoins d’emplois des régions côtières dévoile une dynamique passionnante pour la compréhension du milieu et des enjeux socioéconomiques.

Pêche et ressource halieutique : une étroite dépendance (photo XDR)
Accord à Marrakech
Le 14 mai 2012 à Marrakech, les représentants du PAM et de la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée (CGPM), ont décidé de travailler de plus en plus de manière coordonnée.
Des protocoles d’accord ont été signés avec diverses organisations « ayant des mandats et des intérêts similaires ». L’approche écosystémique de la Méditerranée que tous vont promouvoir sera celle « d’un mélange riche d'éléments qui réagissent réciproquement de façons importantes » explique encore l’accord de Marrakech.
« C’est dans cette optique de coopération et de coordination que le Plan Bleu cherche à être pertinent, en situant ses travaux dans les agendas du Plan d’Action pour la Méditerranée » soutient Didier Sauzade. Ce rapport sur la pêche pourra ainsi s’inscrire dans un ensemble d’études qui concernent tout autant les services rendus par la biodiversité, la croissance urbaine, l’investissement touristique, l’économie de la forêt ou la valeur de la ressource en eau.
Lire le rapport
english version
Article réalisé en partenariat avec Plan Bleu
Des protocoles d’accord ont été signés avec diverses organisations « ayant des mandats et des intérêts similaires ». L’approche écosystémique de la Méditerranée que tous vont promouvoir sera celle « d’un mélange riche d'éléments qui réagissent réciproquement de façons importantes » explique encore l’accord de Marrakech.
« C’est dans cette optique de coopération et de coordination que le Plan Bleu cherche à être pertinent, en situant ses travaux dans les agendas du Plan d’Action pour la Méditerranée » soutient Didier Sauzade. Ce rapport sur la pêche pourra ainsi s’inscrire dans un ensemble d’études qui concernent tout autant les services rendus par la biodiversité, la croissance urbaine, l’investissement touristique, l’économie de la forêt ou la valeur de la ressource en eau.
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