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La mission des Nations Unies en Libye appelle à éviter l'escalade (logo : UNSMIL)
LIBYE. Alors que le maréchal Khalifa Haftar a reconquis Benghazi, même si quelques poches de résistance djihadiste persistent (23 morts chez l'Armée nationale libyenne (ANL) depuis mercredi 5 juillet 2017 et la libération de la ville), à l'Est de Tripoli de nouveaux combats ont débuté dimanche 9 juillet 2017 au soir.
Cette bataille oppose cette fois les troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) - reconnu par l'Onu et la communauté internationale mais pas par le maréchal Khalifa Haftar - à des milices islamistes venues de leur fief de Misrata. Fidèles à l'ancien chef du gouvernement Khalifa Ghweil écarté du pouvoir avec l'avènement de Fayez Al-Sarraj, ces bandes armées s'affirment également aussi hostiles au GNA qu'à l'ANL.
La capitale libyenne se trouve donc à nouveau sévèrement menacée. Le GNA - qui avait réussi à chasser ces milices de Tripoli voici un mois -, tente de stopper l'avance de ceux qu'il désigne comme hors-la-loi en envoyant les soldats de l'armée régulière à leur rencontre près de la ville de Garibulli. Cette confrontation, à quelque 60 km de Tripoli, inquiète l'Onu qui via le compte Twitter de sa mission locale (UNSMIL) indique que "menacer la sécurité de la capitale est inacceptable" et demande aux deux parties de "s'abstenir d'une nouvelle escalade".
Cette bataille oppose cette fois les troupes du Gouvernement d'union nationale (GNA) - reconnu par l'Onu et la communauté internationale mais pas par le maréchal Khalifa Haftar - à des milices islamistes venues de leur fief de Misrata. Fidèles à l'ancien chef du gouvernement Khalifa Ghweil écarté du pouvoir avec l'avènement de Fayez Al-Sarraj, ces bandes armées s'affirment également aussi hostiles au GNA qu'à l'ANL.
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