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A partir de janvier 2016 RTE engagera les travaux de construction d’une station de conversion électrique à Grande-Ile, en Savoie. Elle aura son pendant dans le Piémont, à Piossasco.
Ces travaux doivent permettre de convertir le courant alternatif des lignes à très haute tension françaises de RTE, et Italiennes de son homologue Terna, en courant continu.
Car sur de longues distances, sous terre, le courant alternatif n’est plus adapté. Or, les travaux de ligne nouvelle THT engagés en avril 2015 doivent relier Chambéry en France à Turin en Italie, via 190 km de lignes électriques. Elles seront enfouies à un mètre de profondeur, en moyenne, le long du réseau autoroutier entre les deux.
Ce projet de plus d’un milliard d’euros bénéficie côté français d’un dispositif d’incitation financier de la Commission de Régulation Electrique. Il a été confié, pour l’essentiel, à Prysmian (CA 2014, 7 mds€) pour la fourniture des câbles, et à Eiffage (CA 2014, 14 mds€) pour les chantiers de travaux publics.
A partir de 2019, et le passage de la ligne par le tunnel du Fréjus entre Italie et France, la capacité d’échange électrique passera de 2650 MW à 4450 MW.
Ces travaux doivent permettre de convertir le courant alternatif des lignes à très haute tension françaises de RTE, et Italiennes de son homologue Terna, en courant continu.
Car sur de longues distances, sous terre, le courant alternatif n’est plus adapté. Or, les travaux de ligne nouvelle THT engagés en avril 2015 doivent relier Chambéry en France à Turin en Italie, via 190 km de lignes électriques. Elles seront enfouies à un mètre de profondeur, en moyenne, le long du réseau autoroutier entre les deux.
Ce projet de plus d’un milliard d’euros bénéficie côté français d’un dispositif d’incitation financier de la Commission de Régulation Electrique. Il a été confié, pour l’essentiel, à Prysmian (CA 2014, 7 mds€) pour la fourniture des câbles, et à Eiffage (CA 2014, 14 mds€) pour les chantiers de travaux publics.
A partir de 2019, et le passage de la ligne par le tunnel du Fréjus entre Italie et France, la capacité d’échange électrique passera de 2650 MW à 4450 MW.

La capacité d'échanges électriques entre France et Italie augmentera de 70% avec la ligne THT Chambéry-Turin (photo RTE DR)
Accords Terna-RTE
Alors que ce chantier décidé lors du sommet Franco-Italien du 11 novembre 2007 est lancé depuis six mois, les deux gestionnaires de réseau viennent de signer un protocole d’ « intensification de coopération technique ».
Le 25 août dernier, les deux sociétés décidaient en effet de « renforcer leur coopération sur les échanges de données et l’exploitation coordonnée des systèmes électriques ».
Le président du directoire de RTE, Dominique Maillard (depuis remplacé, à l’issue de son mandat, par le député PS François Brottes), avait placé cet accord dans une perspective sud-européenne : « La coopération entre les opérateurs de systèmes de transport électrique est essentielle à la bonne intégration des régions européennes et de la Méditerranée », déclarait-il alors.
L’accord d’août 2015 passé entre RTE, filiale à 100% d’EDF, et Terna, filiale de CDP Reti (l’équivalent italien de la Caisse des Dépôts), comporte aussi « un partage d’expérience sur la formation de personnels très spécialisés, un élément nécessaire au vu de la complexité croissante du système d’interconnexion européen ».
RTE travaille depuis déjà plusieurs années sur des projets similaires, comme par exemple l’opération « GreenMe », d’interconnexion entre France et Italie, à l’orée des années 2010.
GreenMe devait faciliter l’intégration d’énergies renouvelables sur le réseau entre sept régions françaises et italiennes, à partir de la région niçoise. Finalement jugé immature, il a été retiré par son promoteur RTE, avant son lancement prévu en 2014.
En partenariat avec EDF
Le 25 août dernier, les deux sociétés décidaient en effet de « renforcer leur coopération sur les échanges de données et l’exploitation coordonnée des systèmes électriques ».
Le président du directoire de RTE, Dominique Maillard (depuis remplacé, à l’issue de son mandat, par le député PS François Brottes), avait placé cet accord dans une perspective sud-européenne : « La coopération entre les opérateurs de systèmes de transport électrique est essentielle à la bonne intégration des régions européennes et de la Méditerranée », déclarait-il alors.
L’accord d’août 2015 passé entre RTE, filiale à 100% d’EDF, et Terna, filiale de CDP Reti (l’équivalent italien de la Caisse des Dépôts), comporte aussi « un partage d’expérience sur la formation de personnels très spécialisés, un élément nécessaire au vu de la complexité croissante du système d’interconnexion européen ».
RTE travaille depuis déjà plusieurs années sur des projets similaires, comme par exemple l’opération « GreenMe », d’interconnexion entre France et Italie, à l’orée des années 2010.
GreenMe devait faciliter l’intégration d’énergies renouvelables sur le réseau entre sept régions françaises et italiennes, à partir de la région niçoise. Finalement jugé immature, il a été retiré par son promoteur RTE, avant son lancement prévu en 2014.
En partenariat avec EDF