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L'espèce régresse (photo XDR)
MÉDITERRANÉE. La plus grande partie des thoniers du Guipuzcoa, en pays basque espagnol, ont cédé leurs quotas de pêche de thon rouge à une pêcherie industrielle de Gartagena (Murcia, Espagne méditerranéenne). Avant le début de la saison, 330 des 450 tonnes annuelles de droits à pêcher cette espèce menacée ont été vendues au mareyeur Fuentes, soit 73% des droits à pêcher cette espèce, dans cette province du Pays basque.
Le directeur de la Fédération des pêcheurs du Guipuzkoa, Leandro Azkue, n’en fait pas mystère et assume, selon Le Journal du Pays Basque. Les 41 bateaux de cette circonscription ont pu vendre à 10,25€/kg sans dépenser une goutte de carburant, alors qu’ils négociaient en 2011 un prix inférieur à 8€/kg.
Conséquemment, les prix du thon servi par les restaurateurs montent, depuis le Guipuzkoa jusqu’à Bayonne, en France, à cause de la soudaine rareté de ce poisson.
Le directeur de la Fédération des pêcheurs du Guipuzkoa, Leandro Azkue, n’en fait pas mystère et assume, selon Le Journal du Pays Basque. Les 41 bateaux de cette circonscription ont pu vendre à 10,25€/kg sans dépenser une goutte de carburant, alors qu’ils négociaient en 2011 un prix inférieur à 8€/kg.
Conséquemment, les prix du thon servi par les restaurateurs montent, depuis le Guipuzkoa jusqu’à Bayonne, en France, à cause de la soudaine rareté de ce poisson.
Pêcher au Sud quand les quotas sont atteints
Si en France la vente de quotas attribués de pêche au thon ne s'avère pas possible, la loi autorise cette pratique en Espagne. Le mareyeur Fuentes e Hijos ne se prive pas de l’utiliser. Il a également développé un système qui lui permet de jouer avec d’une part l’activité de pêche et d’autre part celle d’élevage. Il a acquis une ferme aquacole en Tunisie, où le thon capturé peut être engraissé, pour être vendu plus tard. Ceux qui, comme le groupe Fuentes, pratiquent l’élevage au Sud de la méditerranée, peuvent se jouer des règles de l’Union Européenne, qui interdit la capture après la mi-juin.
Pour les thoniers strictement européens, la situation est plus difficile. Ainsi au printemps dernier, la Commission Européenne avait pu sonner la fin de la saison de pêche au thon dès le 14 juin, un mois à peine après son lancement. Les quotas annuels, en baisse, de 5 756 tonnes pour les pêcheurs européens, avaient été atteints. Au Sud, la pêche s’était poursuivie encore 15 jours, alimentant les étals et les fermes aquacoles, où, soupçonnent beaucoup, plus de poisson sort qu'il n'en entre officiellement.
Pour les thoniers strictement européens, la situation est plus difficile. Ainsi au printemps dernier, la Commission Européenne avait pu sonner la fin de la saison de pêche au thon dès le 14 juin, un mois à peine après son lancement. Les quotas annuels, en baisse, de 5 756 tonnes pour les pêcheurs européens, avaient été atteints. Au Sud, la pêche s’était poursuivie encore 15 jours, alimentant les étals et les fermes aquacoles, où, soupçonnent beaucoup, plus de poisson sort qu'il n'en entre officiellement.