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Le divorce est consommé entre le corps enseignant et José Ignacio Wert, ministre de l'Eductation, Culture et Sports (photo : Ministerio de Educación)
ESPAGNE. Le ministre espagnol de l’Éducation, José Ignacio Wert, aura attendu pendant une heure devant des rangées de chaises vides préparées dans son cabinet pour accueillir les recteurs d'académies, dans le cadre d'un Conseil des Universités prévu ce 23 mai 2012.
Réunis dans un bâtiment à proximité de leur ministère de tutelle, les représentants académiques ont unanimement choisi de boycotter le rendez-vous à la dernière minute, pour protester contre le « manque de respect » dont José Ignacio Wert aurait fait preuve à leur égard. Car, le ministre avait refusé d'inscrire à l'ordre du jour toute discussion sur le décret gouvernemental instaurant un plan de restriction budgétaire à tous les échelons du système éducatif espagnol.
Cette forme de protestation, unique dans l'histoire de la démocratie espagnole, intervenait au lendemain de la forte mobilisation des manifestations d'enseignants dans tout le pays. Au-delà de la traditionnelle querelle de chiffres (80% de grévistes selon les syndicats, et 20% selon le gouvernement !), il est évident que la mobilisation a été très forte, comme en témoignent les cortèges massifs des manifestants dans les principales villes, à commencer par Madrid et Barcelone.
L'ampleur des manifestations est à la mesure des projets du gouvernement de Mariano Rajoy, qui veut réduire l'investissement public en Éducation de 4,9% à 3,9% du PIB en cinq ans, soit une « cure d'austérité » de 10 mrds €.
Le plan prévoit des réductions de postes d'enseignants dans le primaire et le secondaire, et une augmentation mécanique du nombre d’élèves par classe, selon les politiques des communautés autonomes, avec des seuils maximums de trente élèves par classe en primaire, trente-six au collège et quarante-deux au lycée.
Un allongement du temps de travail des enseignants est également prévu, avec un minimum de 25 heures par semaine de présence en classe en primaire, et 20 heures dans le secondaire. Parallèlement, les remplacements des professeurs absents ne seront pas assurés au cours des deux premières semaines.
Au niveau universitaire, les frais d'inscription aux facultés - qui dépendent également des Communautés Autonomes- devraient augmenter en moyenne de 500 €. Et les conditions d'obtention d'une bourse d'études seront plus restrictives.
Réunis dans un bâtiment à proximité de leur ministère de tutelle, les représentants académiques ont unanimement choisi de boycotter le rendez-vous à la dernière minute, pour protester contre le « manque de respect » dont José Ignacio Wert aurait fait preuve à leur égard. Car, le ministre avait refusé d'inscrire à l'ordre du jour toute discussion sur le décret gouvernemental instaurant un plan de restriction budgétaire à tous les échelons du système éducatif espagnol.
Cette forme de protestation, unique dans l'histoire de la démocratie espagnole, intervenait au lendemain de la forte mobilisation des manifestations d'enseignants dans tout le pays. Au-delà de la traditionnelle querelle de chiffres (80% de grévistes selon les syndicats, et 20% selon le gouvernement !), il est évident que la mobilisation a été très forte, comme en témoignent les cortèges massifs des manifestants dans les principales villes, à commencer par Madrid et Barcelone.
L'ampleur des manifestations est à la mesure des projets du gouvernement de Mariano Rajoy, qui veut réduire l'investissement public en Éducation de 4,9% à 3,9% du PIB en cinq ans, soit une « cure d'austérité » de 10 mrds €.
Le plan prévoit des réductions de postes d'enseignants dans le primaire et le secondaire, et une augmentation mécanique du nombre d’élèves par classe, selon les politiques des communautés autonomes, avec des seuils maximums de trente élèves par classe en primaire, trente-six au collège et quarante-deux au lycée.
Un allongement du temps de travail des enseignants est également prévu, avec un minimum de 25 heures par semaine de présence en classe en primaire, et 20 heures dans le secondaire. Parallèlement, les remplacements des professeurs absents ne seront pas assurés au cours des deux premières semaines.
Au niveau universitaire, les frais d'inscription aux facultés - qui dépendent également des Communautés Autonomes- devraient augmenter en moyenne de 500 €. Et les conditions d'obtention d'une bourse d'études seront plus restrictives.