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Mike Szücs devrait désormais pouvoir metttre en route son plan stratégique (photo Spanair)
ESPAGNE. Spanair va s’en remettre. Entreprises, entrepreneurs et secteur public se sont en effet portés au chevet de la compagnie aérienne espagnole en proie à une profonde crise. Dans le cadre de son augmentation de capital et d’un accord de crédit, elle a obtenu les 100M€ qui lui permettront de se relever.
Après deux années largement dans le rouge, la compagnie présidée par Ferran Soriano, a conclu un accord, le 22 février, pour un crédit syndiqué de 50 M€ avec plusieurs institutions financières (BBVA, Banco Sabadell, Banco Popular, Banco Santander, Banesto et Caixa Catalunya ) menées par La Caixa.
Les entrepreneurs Jaume Roures, Tatxo Benet et Gerard Romy, propriétaires du groupe de média catalan Mediapro sont, eux, entrés dans le capital de Spanair à hauteur de 5M€.
Enfin, la Generalitat catalane a finalement apporté un dernier coup de pouce à la cinquième compagnie espagnole en lui accordant une aide de 50 M€ dans le cadre de cette augmentation de capital. Si le gouvernement autonome installé à Barcelone a précisé que cette aide était « transitoire et temporaire », en attendant que d’autres investisseurs se montrent intéressés, elle n’a pas caché qu’il s’agissait d’un « investissement stratégique puisque Spanair met en valeur Barcelone comme destination dans le cadre de son alliance avec d’autres compagnies su sein de Star Alliance ».
Après deux années largement dans le rouge, la compagnie présidée par Ferran Soriano, a conclu un accord, le 22 février, pour un crédit syndiqué de 50 M€ avec plusieurs institutions financières (BBVA, Banco Sabadell, Banco Popular, Banco Santander, Banesto et Caixa Catalunya ) menées par La Caixa.
Les entrepreneurs Jaume Roures, Tatxo Benet et Gerard Romy, propriétaires du groupe de média catalan Mediapro sont, eux, entrés dans le capital de Spanair à hauteur de 5M€.
Enfin, la Generalitat catalane a finalement apporté un dernier coup de pouce à la cinquième compagnie espagnole en lui accordant une aide de 50 M€ dans le cadre de cette augmentation de capital. Si le gouvernement autonome installé à Barcelone a précisé que cette aide était « transitoire et temporaire », en attendant que d’autres investisseurs se montrent intéressés, elle n’a pas caché qu’il s’agissait d’un « investissement stratégique puisque Spanair met en valeur Barcelone comme destination dans le cadre de son alliance avec d’autres compagnies su sein de Star Alliance ».
Le "Plan Avanza" sur la piste d'envol
100 M€ au total qui permettront à la compagnie d'afficher "dès 2011 un bénéfice", selon Mike Szücs, son directeur général. Spanair devrait pouvoir mettre en oeuvre son "Plan Avanza", présenté en juillet 2009, qui, pour faire face à la crise, comprend notamment "le recentrage de la compagnie sur certains de ses trajets représentant 80% des trajets actuels et 206 vols quotidiens", comme l'indique le directeur général. La compagnie compte également avoir comme base unique l'aéroport de Barcelone afin de répondre à la demande des clients de façon plus flexible et rapide.
A cette injection de liquidités, Spanair a également ajouté des réductions de coûts. Le 22 février, la compagnie a annoncé que 117 pilotes seraient licenciés, tout comme 75 hôtesses en échange de l’entrée au capital et au conseil d’administration de collectifs représentant ses employés. L'économie de coût annuelle est chiffrée à 100 M€.
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