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Le contrat, d'une durée de six ans et d'un montant de près de 300 M€, représente le lot le plus important de la contribution Européenne au projet Iter. Il porte sur le plus grand composant du tokamak, coeur du réacteur.
La chambre à vide est située à l'intérieur du réacteur et sa fonction de base est d'abriter la réaction de fusion nucléaire. À l'intérieur de cette chambre de forme toroïdale, les particules de plasma entrent en collision et libèrent de l'énergie sans toucher aucune de ses parois grâce au processus de confinement magnétique.
Cet instrument se compose de neuf secteurs en acier inoxydable aux dimensions XXL : 13 m de hauteur, 6,5 m de largeur et 6,3 m de profondeur.
Chacun pèse environ 500 tonnes et le poids du composant entier, une fois soudé, atteindra un total de 5.000 tonnes, soit l'équivalent du poids de la Tour Eiffel.
Grâce à sa structure à double paroi, cette chambre à vide est conçue pour résister à de très hautes pressions : elle fonctionnera à une température proche de 100°C et à une pression d'eau nominale équivalente à la pression à 110 mètres sous l'eau.
Reproduire l'énergie des étoiles
Les autres éléments de la chambre seront fournis pas les pays partenaires du projet scientifique. Le bouclier boulonné à l'intérieur des parois de la chambre sera livré par l'Inde, les pénétrations à souder seront fabriquées par la Russie et la Corée, et les deux autres secteurs de la chambre à vide seront fournis par la Corée.
Le projet Iter, dont le coût total est évalué à 15 mds€ sur trente ans, vise à construire un grand réacteur de fusion expérimental sur le site de Cadarache (sud-est de la France), afin de produire dans un délai de 30 ans de l'énergie propre et sûre à un stade préindustriel, à partir notamment de l'hydrogène, en reproduisant la fusion qui a lieu dans les étoiles.