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ALGERIE. Un consortium destiné à promouvoir, gérer et organiser l’exportation de fruits et légumes algériens vers la France devrait très prochainement voir le jour. Ce consortium devrait réunir, côté algérien, une société (en cours de constitution) regroupant les exportateurs, la Chambre Nationale d’agriculture, l’Agence Nationale de Promotion du commerce extérieur (Algex), et Sea Invest, côté français. Le groupe de manutention belge, présent à Marseille via ses filiales Léon Vincent et Terminal Fruitier de Marseille, œuvre depuis deux ans en coulisses pour tenter d’organiser la filière. En France, le consortium sera représenté par la Société Commerce et de Trading International (SCTI) présidée par Abdelkrim Sakhraoui.
La production, qui serait expédiée depuis le port de Skikda, permettrait entre autres aux armateurs d’équilibrer leurs flux. « Nos bateaux qui se rendent en Algérie reviennent vides, c’est pour cela que nous avons réfléchi depuis deux ans, à un projet d’importation des fruits et légumes algériens qui sont de bonne qualité », a expliqué la semaine dernière le président de Marseille-Europort, Raymond Vidil, qui a emmené une délégation de professionnels portuaires marseillais à Alger au Salon international de l’Industrie.
La production, qui serait expédiée depuis le port de Skikda, permettrait entre autres aux armateurs d’équilibrer leurs flux. « Nos bateaux qui se rendent en Algérie reviennent vides, c’est pour cela que nous avons réfléchi depuis deux ans, à un projet d’importation des fruits et légumes algériens qui sont de bonne qualité », a expliqué la semaine dernière le président de Marseille-Europort, Raymond Vidil, qui a emmené une délégation de professionnels portuaires marseillais à Alger au Salon international de l’Industrie.
Par la mer et par la route
Lors d’une conférence sur le thème du développement des trafics maritimes entre la France et l’Algérie, Raymond Vidil a rappelé l’importance de ce pays pour l’économie portuaire marseillaise. Deuxième client après la Chine, l’Algérie a représenté 8,076 millions de tonnes en 2007 (soit 8% des trafics du port) dont 6,7 millions de tonnes de produits pétroliers et 1,3 millions de tonnes de marchandises diverses.
Si l’on assiste à une montée en puissance du fret conteneurisé (114.570 Evp en 2007), le trafic roulier sur l’Algérie pourrait connaître de nouveaux développements à entendre Eric Brioist, directeur général de Marseille Manutention et chargé du développement de RoRo Marseille (toute nouvelle société qui regroupe Marseille Manutention et Socoma) : « Nous croyons fermement au développement du trafic routier en Algérie. Les infrastructures routières existent désormais. L’autoroute reliant l’Est à l’Ouest est bientôt achevée et elle devrait contribuer à faciliter les échanges entre les villes. La remorque présente l’avantage de faciliter la circulation des flux et le transport roulier devrait être une réponse aux problèmes de congestion sur le port d’Alger. RoRo Marseille se veut être la réponse marseillaise au développement du trafic roulier ». Reste donc à mettre en place des liaisons maritimes hebdomadaires à jour fixe entre Marseille et Alger. Ce qui n’est pas une mince affaire vu les temps d’attente sur rade.
Si l’on assiste à une montée en puissance du fret conteneurisé (114.570 Evp en 2007), le trafic roulier sur l’Algérie pourrait connaître de nouveaux développements à entendre Eric Brioist, directeur général de Marseille Manutention et chargé du développement de RoRo Marseille (toute nouvelle société qui regroupe Marseille Manutention et Socoma) : « Nous croyons fermement au développement du trafic routier en Algérie. Les infrastructures routières existent désormais. L’autoroute reliant l’Est à l’Ouest est bientôt achevée et elle devrait contribuer à faciliter les échanges entre les villes. La remorque présente l’avantage de faciliter la circulation des flux et le transport roulier devrait être une réponse aux problèmes de congestion sur le port d’Alger. RoRo Marseille se veut être la réponse marseillaise au développement du trafic roulier ». Reste donc à mettre en place des liaisons maritimes hebdomadaires à jour fixe entre Marseille et Alger. Ce qui n’est pas une mince affaire vu les temps d’attente sur rade.