Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
ISRAËL. Un collectif d'une cinquantaine de personnalités et d'organisations françaises demande au gouvernement israélien de renoncer à l'application de la souveraineté israélienne en Cisjordanie. Dans leur tribune, publiée Jeudi 18 juin 2020 dans les colonnes du journal le Monde, ils réclament d'"agir au plus vite pour qu'Israël renonce à ce projet d'annexion", qui "porterait atteinte au droit du peuple palestinien et, en même temps, défigurerait le projet sioniste visant à l'établissement d'un Etat juif et démocratique". Selon ce texte, "une annexion unilatérale serait contraire au droit international et contreviendrait à toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (...) Si elle était appliquée, (elle) signifierait la fin de la solution à deux Etats et anéantirait tout espoir du peuple palestinien de parvenir à l'autodétermination par des moyens non violents".
Voici deux jours, Abdallah II s'adressait virtuellement à des membres du Congrès américain en indiquant "toute action unilatérale israélienne visant à annexer le territoire en Cisjordanie est inacceptable et sape les chances de paix et de stabilité dans la région." Le roi de Jordanie rappelait dans son intervention "la nécessité de mettre fin au conflit israélo-palestinien sur la base d'une solution à deux Etats" et "l'importance d'établir un Etat palestinien indépendant, souverain et viable, sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale."
Voici deux jours, Abdallah II s'adressait virtuellement à des membres du Congrès américain en indiquant "toute action unilatérale israélienne visant à annexer le territoire en Cisjordanie est inacceptable et sape les chances de paix et de stabilité dans la région." Le roi de Jordanie rappelait dans son intervention "la nécessité de mettre fin au conflit israélo-palestinien sur la base d'une solution à deux Etats" et "l'importance d'établir un Etat palestinien indépendant, souverain et viable, sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale."

Benjamin Netanyahou annoncera le 1er juillet 2020 le calendrier de son plan d'annexion (photo : DR)
Une annexion en deux phases
Le 1er juillet 2020, le gouvernement israélien devrait dévoiler sa stratégie concernant la mise en place du plan proposé, en janvier 2020, par l'administration américaine pour régler le conflit israélo-palestinien. Plus spécifiquement, le calendrier sur l'annexion par Israël de la Vallée du Jourdain et d'une partie de la Cisjordanie - les implantations occupées par 450 000 Israéliens vivant au milieu de 2,7 millions de Palestiniens - sera ainsi précisé. Un acte contesté internationalement et par une partie de sa population.
Selon le quotidien Israel Hayom du 17 juin 2020, Benjamin Netanyahou pourrait procéder en deux étapes. Il annexerait d'abord 10% des territoires en Cisjordanie concernés par le plan américain. Il s'agirait de localités situées en dehors des grands blocs d'implantations. Le premier ministre israélien mènerait ensuite des négociations avec l'Autorité palestinienne pour établir un accord de paix. En cas d'échec, il entrerait dans une seconde phase avec l'application de sa souveraineté sur les 20% restants.
D'autres journaux israéliens évoquent la possibilité d'une simple annexion partielle, voire d'un report du projet.
Selon le quotidien Israel Hayom du 17 juin 2020, Benjamin Netanyahou pourrait procéder en deux étapes. Il annexerait d'abord 10% des territoires en Cisjordanie concernés par le plan américain. Il s'agirait de localités situées en dehors des grands blocs d'implantations. Le premier ministre israélien mènerait ensuite des négociations avec l'Autorité palestinienne pour établir un accord de paix. En cas d'échec, il entrerait dans une seconde phase avec l'application de sa souveraineté sur les 20% restants.
D'autres journaux israéliens évoquent la possibilité d'une simple annexion partielle, voire d'un report du projet.