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EUROPE. Dans un communiqué de presse publié le 20 août 2020, la Cour des comptes européenne annonce lancer un audit sur « la surveillance post-programme des États membres ayant bénéficié d'une assistance financière après la crise de 2008 ». La Commission doit en effet veiller à ce que les États membres qui sortent d'un programme d'ajustement (Irlande, Portugal, Espagne, Chypre et Grèce) soient en mesure de rembourser l'assistance financière reçue.
Le Portugal a bénéficié de prêts pour un montant de 78 milliards d'euros, l'Espagne de 100 milliards, Chypre de 10 milliards, la Grèce de 273 milliards. Des sommes généralement cofinancées par l'Europe et le FMI.
L'audit de la Cour des comptes européenne porte sur « la conception, la mise en œuvre et l'efficacité de la surveillance post-programme pour les cinq États membres qui ont bénéficié d'une assistance financière » affirme le communiqué. « Les auditeurs s'attacheront à déterminer si la Commission a pris, le cas échéant, les mesures qui s'imposaient pour permettre à ces États membres de maintenir une situation économique et financière saine, et si elle a donné aux créanciers une assurance quant à leur capacité à rembourser leur dette ». Les auditeurs « tiendront compte autant que possible de l'impact de la crise de la COVID-19 sur l'évaluation effectuée par la Commission des finances publiques des États membres et de leur capacité de remboursement dans le cadre de la surveillance post-programme » précise le communiqué.
Dans le cadre de la coordination des politiques au titre du Semestre européen, tous les États membres font normalement l'objet de la surveillance ordinaire effectuée par l'UE. En cas de «sérieuses difficultés financières », un pays peut demander à intégrer un programme d'assistance, comme l'ont fait l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, la Chypre et la Grèce après la crise de 2008.
L'audit doit s'achever mi-2021.
Le Portugal a bénéficié de prêts pour un montant de 78 milliards d'euros, l'Espagne de 100 milliards, Chypre de 10 milliards, la Grèce de 273 milliards. Des sommes généralement cofinancées par l'Europe et le FMI.
L'audit de la Cour des comptes européenne porte sur « la conception, la mise en œuvre et l'efficacité de la surveillance post-programme pour les cinq États membres qui ont bénéficié d'une assistance financière » affirme le communiqué. « Les auditeurs s'attacheront à déterminer si la Commission a pris, le cas échéant, les mesures qui s'imposaient pour permettre à ces États membres de maintenir une situation économique et financière saine, et si elle a donné aux créanciers une assurance quant à leur capacité à rembourser leur dette ». Les auditeurs « tiendront compte autant que possible de l'impact de la crise de la COVID-19 sur l'évaluation effectuée par la Commission des finances publiques des États membres et de leur capacité de remboursement dans le cadre de la surveillance post-programme » précise le communiqué.
Dans le cadre de la coordination des politiques au titre du Semestre européen, tous les États membres font normalement l'objet de la surveillance ordinaire effectuée par l'UE. En cas de «sérieuses difficultés financières », un pays peut demander à intégrer un programme d'assistance, comme l'ont fait l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, la Chypre et la Grèce après la crise de 2008.
L'audit doit s'achever mi-2021.