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ALGÉRIE / FRANCE. Alors que des rumeurs bruissent à Alger sur une annonce déterminante à venir dans le mois, un ancien diplomate français jette le trouble. Dans un entretien accordé au Figaro le 20 septembre 2018, Bernard Bajolet, ancien ambassadeur de France à Alger, indique : "le président Bouteflika, avec tout le respect que j'éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement." Des propos réitérés quelques jours plus tard dans l'Obs, "soyons clair, je souhaite longue vie au président Bouteflika: je ne suggère donc pas qu'on le débranche. Mais cette momification du pouvoir algérien sert certains groupes qui, ainsi, se maintiennent au sommet et espèrent continuer à s'enrichir", souligne l'ancien patron de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) de 2013 à 2017.
Le quotidien algérien El Watan, qui se dit surprit par l'absence de réponse officielle du gouvernement algérien, parle d'une déclaration "peu diplomate (qui) laisse présager un refroidissement dans les relations entre Alger et Paris." Reste que l'ambassadeur actuel à Alger, Xavier Driencourt, se désolidarise arguant, dans les colonnes du quotidien Liberté, que Bernard Bajolet, "n'engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française."
Le ministre algérien des Moudjahidines (anciens combattants), Tayeb Zitouni, sur les ondes de la chaîne El Bilad, souligne lui, "nous dérangeons par notre indépendance car nous l'avons acquise de nos mains. Nous dérangeons car nous avons vaincu le terrorisme tous seul". Avant de qualifier les déclarations de Bernard Bajolet d'"erronées" et affirme qu'il est "tenu au devoir de réserve."
Djamel Ould Abbes, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti du président, est encore plus critique : "Bernard Bajolet n'est qu'un petit barbouze (...) Ce n'est pas un diplomate, mais un petit mercenaire (...) Le président Bouteflika est au septième ciel alors que lui se trouve au fond d'un puits."
Victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Abdelaziz Bouteflika (81 ans) pourrait se présenter, dans six mois, pour un cinquième mandat laissent entendre ses proches ainsi que le patronat algérien.
Le quotidien algérien El Watan, qui se dit surprit par l'absence de réponse officielle du gouvernement algérien, parle d'une déclaration "peu diplomate (qui) laisse présager un refroidissement dans les relations entre Alger et Paris." Reste que l'ambassadeur actuel à Alger, Xavier Driencourt, se désolidarise arguant, dans les colonnes du quotidien Liberté, que Bernard Bajolet, "n'engage en aucun cas, je dis bien en aucun cas, le gouvernement, le président et l'administration française."
Le ministre algérien des Moudjahidines (anciens combattants), Tayeb Zitouni, sur les ondes de la chaîne El Bilad, souligne lui, "nous dérangeons par notre indépendance car nous l'avons acquise de nos mains. Nous dérangeons car nous avons vaincu le terrorisme tous seul". Avant de qualifier les déclarations de Bernard Bajolet d'"erronées" et affirme qu'il est "tenu au devoir de réserve."
Djamel Ould Abbes, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le parti du président, est encore plus critique : "Bernard Bajolet n'est qu'un petit barbouze (...) Ce n'est pas un diplomate, mais un petit mercenaire (...) Le président Bouteflika est au septième ciel alors que lui se trouve au fond d'un puits."
Victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Abdelaziz Bouteflika (81 ans) pourrait se présenter, dans six mois, pour un cinquième mandat laissent entendre ses proches ainsi que le patronat algérien.