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Les trente premiers passagers de l’aéroport de Salerne, en Italie, ont débarqué le 30 mai sur une plate-forme achevée, mais non encore inaugurée car vide.
Les agents de voyages et journalistes invités par les CCI Franco-italiennes ont découvert un aéroport qui verra au mieux atterrir son second avion dans plusieurs mois.
Selon Augusto Strianese, président de la CCI de la province de Salerne, « la principale compagnie italienne (Alitalia) rencontre quelques difficultés et n’a pas le temps de s’occuper de ce dossier. Nous négocions actuellement la venue de petites compagnies ». Des liaisons sur Munich et Barcelone tiendraient la corde. Augusto Strianese prévoit même un million de passagers d’ici deux ans. « La province nous a donné 2,5 millions d’euros pour promouvoir cet outil auprès des compagnies alors que nous en demandions 5. Avec 5 millions, il y aurait déjà des avions ici ». Un "déjà" très relatif car les travaux ont commencé depuis 30 ans sur cette ancienne base militaire. Ils ont englouti 36 millions d’euros, dont 91% de financements publics.
Une seconde phase, de 10 millions d’euros, est programmée. Elle servira à agrandir l’aérogare et à rallonger la piste en la portant à 2 200 mètres (1 650 m actuellement) pour éventuellement accueillir des charters et avions low cost.
8 millions de touristes fréquentent chaque année cette région desservie par un aéroport de Naples saturé.
Si tout se passe bien, celui de Salerne sera inauguré dans deux mois.
Frédéric Dubessy à Salerne (Italie)
Les agents de voyages et journalistes invités par les CCI Franco-italiennes ont découvert un aéroport qui verra au mieux atterrir son second avion dans plusieurs mois.
Selon Augusto Strianese, président de la CCI de la province de Salerne, « la principale compagnie italienne (Alitalia) rencontre quelques difficultés et n’a pas le temps de s’occuper de ce dossier. Nous négocions actuellement la venue de petites compagnies ». Des liaisons sur Munich et Barcelone tiendraient la corde. Augusto Strianese prévoit même un million de passagers d’ici deux ans. « La province nous a donné 2,5 millions d’euros pour promouvoir cet outil auprès des compagnies alors que nous en demandions 5. Avec 5 millions, il y aurait déjà des avions ici ». Un "déjà" très relatif car les travaux ont commencé depuis 30 ans sur cette ancienne base militaire. Ils ont englouti 36 millions d’euros, dont 91% de financements publics.
Une seconde phase, de 10 millions d’euros, est programmée. Elle servira à agrandir l’aérogare et à rallonger la piste en la portant à 2 200 mètres (1 650 m actuellement) pour éventuellement accueillir des charters et avions low cost.
8 millions de touristes fréquentent chaque année cette région desservie par un aéroport de Naples saturé.
Si tout se passe bien, celui de Salerne sera inauguré dans deux mois.
Frédéric Dubessy à Salerne (Italie)