
Le développement durable pour l'eau partout...sauf dans les territoires palestiniens occupés par Israël ?
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ESPAGNE / MEDITERRANEE. La IVe conférence de l'Union pour la Méditerranée (UPM ) sur le thème de l'eau , qui se tenait à Barcelone, a échoué mardi 13 avril 2010 en raison d'un différend israélo-arabe au sujet d’une référence aux "territoires occupés" dans le texte d’accord, a annoncé le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche. «Il y a des fois où à l'impossible nul n'est tenu. Malheureusement, nous ne sommes pas parvenus à un accord», a déclaré Pierre Lellouche lors du point presse final de cette conférence euroméditerranéenne. Pour ce dernier, il s’agit d’un «échec». Cette conférence devait déboucher sur l'adoption d'une «stratégie pour l'eau en Méditerranée», afin de garantir un accès équitable à cette denrée rare dans la région et d'éviter qu'elle ne devienne à l'avenir l'enjeu de nouveaux conflits. Mais une référence aux «territoires occupés» par Israël a empêché l'adoption de ce document, l'Etat hébreu refusant cette appellation tandis que la partie arabe s'opposait à la formulation alternative proposée par les Européens de «territoires sous occupation», a expliqué Pierre Lellouche.
Question cruciale
Cet échec est un coup dur pour la mise en marche de cette organisation naissante. « Je suis en proie à une grande tristesse » car cet échec « fait planer des doutes sur l'avenir de l'UPM », a d’ailleurs déploré son propre secrétaire général, le Jordanien Ahmad Massa'deh, qui a été installé cette année dans ses fonctions.
« Ma déception n'a d'égal que mon espoir, cette structure est irréversible (...) Les délégations n'étaient pas d'accord sur tout, mais d'accord sur 99% des questions techniques liées à l'eau. Nous sommes un peu victimes de la dégradation du conflit au Proche-Orient », a ajouté Pierre Lellouche.
La question de l'accès à l'eau est pourtant cruciale pour les habitants du bassin méditerranéen. Quelque 290 millions de personnes risquent d'ici à 2025 de manquer cruellement d'eau, selon des données de l'ONU, sous les effets conjugués d'un boom démographique, de l'accroissement des besoins de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme, ainsi que du réchauffement climatique.
Plus de 180 millions de personnes y manquent d'eau et plus de 60 millions de personnes font face à une pénurie chronique, d'après les experts de l'UPM.
Lire aussi : Relance de l’UPM par les projets environnementaux
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