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TURQUIE. Hier citée en modèle, la Turquie s'enfonce de plus en plus dans la dictature. Le président Recep Tayyip Erdogan vient de faire publier vendredi 25 août au journal officiel une nouvelle liste de 928 fonctionnaires limogés, portant le total au chiffre de 140 000 en un an. Les victimes de cette énième purge sont des universitaires, des juges, des employés de différents ministères, des militaires...
Après le remplacement des chefs des trois armes (marine, air et terre) le 2 août 2017, dix généraux de brigade à la retraite viennent d'être dégradés. Le décret-loi ordonne également la fermeture de trois médias et de trois associations.
Parallèlement, l'homme fort de Turquie annonce la création de 22 000 postes de policiers, 10 000 membres du service de renseignements et 4 000 juges ou procureurs.
Depuis le coup d'Etat de juillet 2016, Recep Tayyip Erdogan a fait arrêter 50 000 personnes. Pratiquement tous les médias d'opposition, particulièrement ceux d'obédience kurde, ont été fermés ou leurs directions remplacées par des hommes du régime.
Reporter sans frontières classe la Turquie à la 155e place sur 180 pays en matière de respect des libertés de la presse. Même les journalistes étrangers sont arrêtés. Le Français Loup Bureau croupi en prison depuis un mois pour avoir interviewé des Kurdes.
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