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Les relations se dégradent entre la Turquie et Israël (photo wikimedia)
TURQUIE / ISRAËL. Après l'annonce par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan du gel total des relations commerciales avec les entreprises israéliennes publiques, l'ambiance se dégrade entre les deux pays.
Mais, d’après Menashe Karmon, président de la Chambre de commerce internationale Israélo-Turque, il n’y a pour l’instant pas réellement lieu de s’inquiéter. « La crise entre la Turquie et Israël dure depuis déjà deux ans et nous n’en avons pas à un seul moment ressenti les effets dans le milieu des affaires ». explique-t-il.
«Les hommes d’affaires turcs sont en général des personnes cultivées et ouvertes, je ne pense pas qu’ils soient réellement influencés par les relations diplomatiques de leur pays. Nos relations commerciales sont florissantes, ils n'ont aucune raison de les arrêter» poursuit-il.
En 2010, les échanges commerciaux entre les deux pays représentaient 3,5 mrds$ (2,48 mrds€) et ont atteint des sommets en 2011 : ils étaient 26% plus élevés au premier semestre 2011, qu’au premier semestre 2010.
Et d’après le quotidien israélien Globes, la plupart des hommes d’affaires israéliens ne s’imaginent pas un seul instant que les Turcs cesseront de commercer avec Israël.
Pour Menashe Karmon, « la seule chose à faire maintenant, c’est conserver de bons rapports directs avec nos partenaires turcs et espérer une amélioration rapide des relations entre nos gouvernements.»
Mais, d’après Menashe Karmon, président de la Chambre de commerce internationale Israélo-Turque, il n’y a pour l’instant pas réellement lieu de s’inquiéter. « La crise entre la Turquie et Israël dure depuis déjà deux ans et nous n’en avons pas à un seul moment ressenti les effets dans le milieu des affaires ». explique-t-il.
«Les hommes d’affaires turcs sont en général des personnes cultivées et ouvertes, je ne pense pas qu’ils soient réellement influencés par les relations diplomatiques de leur pays. Nos relations commerciales sont florissantes, ils n'ont aucune raison de les arrêter» poursuit-il.
En 2010, les échanges commerciaux entre les deux pays représentaient 3,5 mrds$ (2,48 mrds€) et ont atteint des sommets en 2011 : ils étaient 26% plus élevés au premier semestre 2011, qu’au premier semestre 2010.
Et d’après le quotidien israélien Globes, la plupart des hommes d’affaires israéliens ne s’imaginent pas un seul instant que les Turcs cesseront de commercer avec Israël.
Pour Menashe Karmon, « la seule chose à faire maintenant, c’est conserver de bons rapports directs avec nos partenaires turcs et espérer une amélioration rapide des relations entre nos gouvernements.»
Si la crise s’aggrave, l’économie israélienne n’en sortira pas indemne
Certains économistes israéliens ont par contre pris très au sérieux l’annonce du premier ministre turc.
Stanley Fischer, gouverneur de la Banque d’Israël, annonçait mardi 6 septembre 2011 au quotidien turc Hürriyet qu’il craignait une grave atteinte au commerce bilatéral entre les deux pays. « Il pourrait y avoir des retombées terribles pour l’économie israélienne » a-t-il- déclaré.
La Turquie possède un PIB annuel de 700 mrds$ (498 mrds€) et selon Stanley Fischer, «elle est sur le point de devenir une puissance économique à l’échelle mondiale aussi bien vis-à-vis des pays asiatiques, qu’européens et moyen-orientaux, elle n’a donc pas vraiment besoin d’Israël.»
Pour Israël, la Turquie est un partenaire majeur. Selon l’Institut israélien d’Exportation et de Coopération internationale, en 2010, Israël importait 1,8 mrd$ (1,28 mrd€) de biens provenant de Turquie, et exportait 1,3 mrd$ (920 M€) vers la Turquie.
Neuf cent grandes sociétés israéliennes sont actuellement implantées en Turquie, principalement dans la chimie, l’industrie pharmaceutique, les fournitures médicales, l'informatique, les télécommunications et la défense, dont certaines comme Elbit Systems, Israel Chemicals, Israel Aerospace Industries (IAI), et Israel Oil Refineries sont des entreprises d’Etat visées par le boycott turc.
Lire aussi : Selon Ankara, Israël ne respecte pas l'éthique commerciale internationale
Stanley Fischer, gouverneur de la Banque d’Israël, annonçait mardi 6 septembre 2011 au quotidien turc Hürriyet qu’il craignait une grave atteinte au commerce bilatéral entre les deux pays. « Il pourrait y avoir des retombées terribles pour l’économie israélienne » a-t-il- déclaré.
La Turquie possède un PIB annuel de 700 mrds$ (498 mrds€) et selon Stanley Fischer, «elle est sur le point de devenir une puissance économique à l’échelle mondiale aussi bien vis-à-vis des pays asiatiques, qu’européens et moyen-orientaux, elle n’a donc pas vraiment besoin d’Israël.»
Pour Israël, la Turquie est un partenaire majeur. Selon l’Institut israélien d’Exportation et de Coopération internationale, en 2010, Israël importait 1,8 mrd$ (1,28 mrd€) de biens provenant de Turquie, et exportait 1,3 mrd$ (920 M€) vers la Turquie.
Neuf cent grandes sociétés israéliennes sont actuellement implantées en Turquie, principalement dans la chimie, l’industrie pharmaceutique, les fournitures médicales, l'informatique, les télécommunications et la défense, dont certaines comme Elbit Systems, Israel Chemicals, Israel Aerospace Industries (IAI), et Israel Oil Refineries sont des entreprises d’Etat visées par le boycott turc.
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