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Christine Placet, présidente du directoire de Trophos (photo Trophos)
FRANCE. Trophos, spécialisée dans le développement de thérapies innovantes, annonce le lancement d’un nouveau programme de recherche clinique, jeudi 24 janvier 2013, grâce à une subvention d’un million d’euros du ministère de la Recherche (ANR).
Installée à Marseille, la biotech a bénéficié, depuis sa création en 2 000, de 80 M€ de fonds dont la moitié provenait de fonds d’investissement et l’autre d'aides d’associations de patients (AFM notamment), de subventions publiques (européennes et étatiques) et de crédits d'impôt recherche. La société dépense chaque année environ 10 M€ mais n’enregistre pour le moment aucun chiffre d'affaires, à l’exception de la vente de quelques appareils médicaux.
Ce nouveau programme vise à limiter la progression de la sclérose en plaques, une maladie inflammatoire du système nerveux central, qui touche actuellement plus d’un million de personnes dans le monde. Des traitements existent déjà, mais ils permettent uniquement d’espacer les crises inflammatoires.
Christine Placet, présidente du directoire de Trophos espère créer « une rupture technologique par l’innovation en mettant sur le marché des composés innovants (…) Les essais cliniques sont longs, risqués et coûteux, nous espérons à terme récompenser nos partenaires financiers, enregistrer et distribuer un médicament qui permette d’améliorer la vie des malades ». La taille du marché pour ce programme s’élèverait à 300 M€ par an et la société demeure la seule à travailler sur cette maladie. Un challenge de taille donc pour la Pme marseillaise.
Trophos publiera une première étude de "tolérance" durant l’année 2013, suivie par une seconde de démonstration de l’efficacité du produit. L'entreprise espère réunir l’ensemble des financements manquants pour la deuxième étape (entre 8 et 10 M€) grâce à un financement public, un partenariat stratégique avec une autre biotech ou une entreprise pharmaceutique.
Installée à Marseille, la biotech a bénéficié, depuis sa création en 2 000, de 80 M€ de fonds dont la moitié provenait de fonds d’investissement et l’autre d'aides d’associations de patients (AFM notamment), de subventions publiques (européennes et étatiques) et de crédits d'impôt recherche. La société dépense chaque année environ 10 M€ mais n’enregistre pour le moment aucun chiffre d'affaires, à l’exception de la vente de quelques appareils médicaux.
Ce nouveau programme vise à limiter la progression de la sclérose en plaques, une maladie inflammatoire du système nerveux central, qui touche actuellement plus d’un million de personnes dans le monde. Des traitements existent déjà, mais ils permettent uniquement d’espacer les crises inflammatoires.
Christine Placet, présidente du directoire de Trophos espère créer « une rupture technologique par l’innovation en mettant sur le marché des composés innovants (…) Les essais cliniques sont longs, risqués et coûteux, nous espérons à terme récompenser nos partenaires financiers, enregistrer et distribuer un médicament qui permette d’améliorer la vie des malades ». La taille du marché pour ce programme s’élèverait à 300 M€ par an et la société demeure la seule à travailler sur cette maladie. Un challenge de taille donc pour la Pme marseillaise.
Trophos publiera une première étude de "tolérance" durant l’année 2013, suivie par une seconde de démonstration de l’efficacité du produit. L'entreprise espère réunir l’ensemble des financements manquants pour la deuxième étape (entre 8 et 10 M€) grâce à un financement public, un partenariat stratégique avec une autre biotech ou une entreprise pharmaceutique.