
Le cimentier Lafarge-Holcim devra répondre devant la justice de financement de terrorisme (photo : Lafarge)
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FRANCE / SYRIE. Trois juges français - deux juges instruction du pôle financier et un magistrat instructeur du pôle antiterroriste - ont été désignés pour mener les investigations sur les activités de Lafarge en Syrie. Devenu franco-suisse après son rapprochement en 2015 avec l'Helvète Holcim, le cimentier français est accusé de "financement d'entreprise terroriste" et de "mise en danger de la vie d'autrui".
La justice lui reproche le versement, entre 2013 et 2014, de sommes d'argent à des groupes armés islamistes (Daech) pour protéger sa cimenterie de Jalabiya (Nord de la Syrie) et ainsi pouvoir poursuivre la production malgré le conflit. Finalement, l'usine avait été prise d'assaut en septembre 2014 par l'Etat islamique.
Une affaire révélée par le journal Le Monde en juin 2016. Depuis, plusieurs plaintes émanant d'ONG (Sherpa en tête) mais aussi du ministère français de l'Economie et des Finances, frappent Lafarge qui a reconnu les faits en mars 2017 après une enquête interne. En avril de la même année, Eric Olsen, directeur général de Lafarge-Holcim, annonçait qu'il allait démissionner le 15 juillet 2017 pour désamorcer cette affaire.
La justice lui reproche le versement, entre 2013 et 2014, de sommes d'argent à des groupes armés islamistes (Daech) pour protéger sa cimenterie de Jalabiya (Nord de la Syrie) et ainsi pouvoir poursuivre la production malgré le conflit. Finalement, l'usine avait été prise d'assaut en septembre 2014 par l'Etat islamique.
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