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MEDITERRANEE. L’Institut national des statistiques (Istat) pour l'Italie, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) pour la France et l'Institut national de la statistique (INE) pour l'Espagne ont livré leurs premiers chiffres relatifs aux PIB des trois pays en 2019. Des données qui pourraient encore évoluer à la marge et traduisent un essoufflement.
La péninsule Ibérique fait du sur place en 2019 et restera sans doute le pays européen dont le PIB connaît la plus faible croissance. Le chiffre pour 2018 n'était déjà pas fameux avec seulement 0,8% de croissance. Le + 0,2% de 2019 est encore pire et souligne l'atonie de l'économie transalpine. L'Italie souffre du ralentissement européen et de ses errements politiques qui incitent la population comme les entreprises à ne pas investir.
La France fait mieux, + 1,2% en 2019, mais ne peut pas pour autant crier victoire avec un chiffre divisé par deux par rapport à 2017. Les crises sociales à répétition expliquent en partie un résultat inférieur aux prévisions. Le dernier trimestre 2019 a vu un recul de 0,1% du PIB. La consommation intérieure qui portait le pays jusqu'à présent affiche un net recul. La croissance de 2,4% de 2017 est bien loin.
Troisième grand pays euroméditerranéen, l'Espagne performe avec +2% de croissance, contre +2,4% en 2018. La situation politique y est pourtant chaotique, mais le pays continue d'avancer, même si c'est plus lentement. Pour le gouvernement espagnol, le chiffre de +2%, plus faible de 0,3% que les prévisions, résulte de mesures d'économie prises pour réduire le déficit public à 1,3% du PIB.
La péninsule Ibérique fait du sur place en 2019 et restera sans doute le pays européen dont le PIB connaît la plus faible croissance. Le chiffre pour 2018 n'était déjà pas fameux avec seulement 0,8% de croissance. Le + 0,2% de 2019 est encore pire et souligne l'atonie de l'économie transalpine. L'Italie souffre du ralentissement européen et de ses errements politiques qui incitent la population comme les entreprises à ne pas investir.
La France fait mieux, + 1,2% en 2019, mais ne peut pas pour autant crier victoire avec un chiffre divisé par deux par rapport à 2017. Les crises sociales à répétition expliquent en partie un résultat inférieur aux prévisions. Le dernier trimestre 2019 a vu un recul de 0,1% du PIB. La consommation intérieure qui portait le pays jusqu'à présent affiche un net recul. La croissance de 2,4% de 2017 est bien loin.
Troisième grand pays euroméditerranéen, l'Espagne performe avec +2% de croissance, contre +2,4% en 2018. La situation politique y est pourtant chaotique, mais le pays continue d'avancer, même si c'est plus lentement. Pour le gouvernement espagnol, le chiffre de +2%, plus faible de 0,3% que les prévisions, résulte de mesures d'économie prises pour réduire le déficit public à 1,3% du PIB.
